Go Go Nihon, mon avis et pourquoi je ne recommande pas !

Aala 7 septembre 2017 0
Go Go Nihon, mon avis et pourquoi je ne recommande pas !

Il existe une multitude d’écoles de japonais au Japon et plusieurs services de placement d’étudiants, l’un d’entre eux est Go ! Go ! Nihon. J’ai testé et j’ai été déçu. Voici pourquoi.

Fin février, début mars j’ai eu une offre entre les mains pour devenir l’équivalent d’un « ambassadeur » de Go ! Go ! Nihon pour le marché francophone, pour un montant annuel pouvant avoisiner les 3 Millions de Yens (environ 25.000€ au taux de change à cette période-là), une offre, la plus élevée (et de très loin) que j’ai eu pour un tel travail, que je n’ai pas acceptée. Je vais vous expliquer pourquoi je ne me vois pas recommander Go ! Go ! Nihon et ce quel que soit le prix que l’on m’offrira.

Comment j’ai connu Go ! Go ! Nihon

Nous sommes en mai 2011, je viens d’arriver au pays du Soleil-Levant avec un PVT Japon en poche. Je compte bien rester un an sur place et, pourquoi pas, essayer d’apprendre le japonais.

Après quelques jours à Tokyo, j’ai fait la connaissance d’un Belge qui était là avec un visa touriste pour trois mois. En discutant, il me parle de Go ! Go ! Nihon. Je ne connaissais absolument rien à ce moment-là et je lui ai posé plein de questions parce que ce service avait attiré ma curiosité. Puis, suite à cette conversation j’ai décidé d’essayer le service de Go ! Go ! Nihon pour prendre des cours de japonais à Tokyo.

Go ! Go ! Nihon, gratuit ? Oui et non !

Avant d’aller plus loin dans cette réponse, une rapide description de ce qu’est cette entreprise. Il s’agit d’un service d’agent qui se charge de recruter des « étudiants / clients » pour ses partenaires en échange de commissions de la part des dits partenaires.

Oui Go ! Go ! Nihon c’est gratuit, dans le seul et unique sens où vous ne recevrez pas de facture à votre nom avec le logo de Go ! Go ! Nihon. Mais non, Go ! Go ! Nihon ce n’est pas gratuit, loin de là, puisqu’ils doivent quand même payer leurs bureaux en plein cœur de Tokyo et leur trentaine d’employés, soyons logique.

Go ! Go ! Nihon se rémunère donc via un système de commissions perçues par leurs partenaires (écoles de japonais, écoles spécialisées, universités, logements, …) une fois que vous avez payés ces dit partenaires. En clair, indirectement vous payez Go ! Go ! Nihon ce qui fait que le service n’est pas réellement gratuit, ne le sera pas et d’ailleurs il a un impact non négligeable sur le prix final que vous allez payer aux écoles et autres logements souscrits via Go ! Go ! Nihon, puisque ces partenaires doivent bien récupérer cet argent quelque part (et laissez-moi vous dire que les commissions pour ce genre de services sont élevées, très élevées).

Ma première expérience, un beau fail

C’est à Ikebukuro que j’ai rencontré Davide Rossi, l’Italien derrière Go ! Go ! Nihon, souriant, jeune, dynamique, parlant aussi bien l’Italien que l’anglais ou le japonais. On est allé dans son bureau partagé qu’il louait ponctuellement, à l’époque, pour discuter. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai ressenti mon tout premier tremblement de terre, avec lui.

Je lui explique que je vais rester un an au Japon avant d’aller en Corée du Sud et que j’aimerais bien profiter de ma présence sur place pour apprendre un peu les bases du japonais. Il m’explique brièvement comment fonctionnent les écoles de japonais et me dit qu’étant donné qu’on est au mois de mai, il ne pourra pas me faire entrer dans une école avant juillet, toutes commençant leurs cursus par série de trois mois (janvier, avril, juillet, octobre).

Toutefois, il me dit qu’il a l’école parfaite dans son catalogue pour moi, Intercultural Institute of Japan à Tokyo. Une école où les cours commencent chaque semaine le lundi et où on peut s’inscrire n’importe quand, pour n’importe quel niveau. Mais, cette école est deux fois plus chère que les autres puisqu’il faut payer ¥20.000 la semaine, soit ¥80.000 le mois contre ¥40.000 en général dans les autres écoles (pour un cursus sans visa étudiant).

Après avoir écouté l’argumentaire de Davide, et malgré ma réticence vu le prix affiché, j’ai décidé d’accepter d’aller dans cette école pour le mois de juin. Et je l’ai rapidement regretté, non pas à cause du prix, mais à cause de la qualité des cours et le manque flagrant d’adaptation des professeurs quant aux niveaux différents des étudiants dans un même groupe.

Vous pouvez lire mes trois articles en rapport à cette expérience ici :

Cette expérience s’était véritablement mal passée et je n’ai eu aucun contact avec Go ! Go ! Nihon à ce moment-là, sans que ça m’inquiète outre mesure, puisque je suis du genre à savoir me débrouiller, en général.

Ma deuxième expérience, l’école est bonne, Go ! Go ! Nihon moins

En décembre 2011, je recontacte Davide Rossi, avec qui je n’avais plus eu de contact après que je lui avais annoncé que j’arrêtais les cours à Intercultural Institute of Japan. Je venais de décider de terminer mon WHV Japon et de revenir en juillet 2012 avec un visa étudiant pour apprendre le japonais et ensuite me lancer dans un défi important : le tour du Japon à pied.

On se rencontre à nouveau, je lui explique mon projet et lui dit que je veux apprendre le japonais pendant un an ou deux avant de partir faire le tour du Japon à pied. Je lui ai dit que j’ai déjà consulté son site Internet et que je sais dans quelle école je voudrais aller, parce qu’elle dans la zone de Tokyo que j’affectionne le plus : Akamonkai à Nippori.

On décide donc que je rentrerais en France à la fin de mon PVT (en mai) et que je ferais les démarches depuis là-bas, via Go ! Go ! Nihon pour obtenir mon visa étudiant, finalement pour le mois d’octobre 2012. La procédure, du moins le début, se passe relativement bien. Je remplis tous les formulaires, donne toutes les pièces nécessaires, tout est envoyé traduit à l’école qui dépose ma demande de visa à l’immigration japonaise.

Puis, c’est là que pour moi les choses ne se déroulent plus comme je l’espérais, du moins du côté de Go ! Go ! Nihon. Une fois que le dossier est déposé, plus de nouvelles, il faut aller les chercher, sans cesse demander, sans cesse relancer. Quand on vient de prendre un crédit pour payer ses études de japonais et que les deux années de cours vont coûter 14.000€ (au taux de change de l’époque) on s’attend à avoir un minimum d’informations de la part du service qu’on a engagé pour faciliter les démarches. Et bien non, ce fut assez frustrant, pour ne pas dire stressant parce que les informations ne venaient pas, il fallait sans cesse aller les réclamer, au compte-goutte, sans cesse savoir quoi demander, quand le demander.

Je suis plutôt du genre à savoir me débrouiller, à me bouger les fesses et ne pas attendre la dernière minute mais là j’avoue que j’avais été désagréablement surpris de voir comment fonctionnaient les services de Go ! Go ! Nihon qui étaient censés faciliter les démarches pour l’obtention du visa. J’ai eu comme le sentiment qu’une fois que mon dossier était déposé ils s’en foutaient un petit peu de la suite, tant qu’ils touchaient leurs commissions.

J’ai donc galéré jusqu’à l’obtention de mon visa. Galéré pour savoir où et quand récupérer mon Certificate of Eligibility, galéré pour savoir quoi faire avec mon Certificate of Eligibility et comment avoir mon visa, galéré pour savoir si la validité de mon visa allait me permettre de commencer mes cours à temps ou non, galéré pour savoir quand était la rentrée à l’école et ce que je devais faire avant cette date alors que Go ! Go ! Nihon devait m’en informer, … Ce fut assez hallucinant de devoir autant galérer, courir dans tous les sens, sans cesse devoir chercher l’information, … alors que Go ! Go ! Nihon se devait de faire ça, mais visiblement ne le faisait pas. Oui parce que le métier de Go ! Go ! Nihon c’est de faciliter les démarches pour venir étudier au Japon, mais clairement ils ne le faisaient pas si bien que cela.

Heureusement, même si après l’obtention de mon visa je n’ai plus eu aucune nouvelle de Go ! Go ! Nihon, me confortant dans l’idée qu’une fois qu’ils ont touchés leurs commissions ils nous oublient, l’école (Akamonkai) fut de très bonne qualité. Le staff de l’école était d’une véritable aide et, au contraire de Go ! Go ! Nihon, offrait de véritables aides et soutiens à ses étudiants quand ils en avaient besoin.

Après tout ça, je suis resté sur une image relativement négative des services de Go ! Go ! Nihon, sans aller jusqu’à les détester non plus, mais tout simplement en me disant que je ne me verrais jamais recommander ce service vu le relatif abandon que j’ai vécu en plein cœur des démarches d’obtention de mon visa, à moins d’un changement drastique dans leur façon de fonctionner.

Go ! Go ! Nihon réapparait dans ma vie

Tout ceci s’était déroulé entre 2011 et 2012. Depuis, plus vraiment de nouvelles de la part de Go ! Go ! Nihon. J’avais terminé mes études à Akamonkai et j’étais passé à autre chose : CAP 10.000 Japon, mon tour du Japon à pied pour lequel j’avais tant travaillé. Le 5 juin 2016 je suis parti depuis Soyamisaki (Hokkaido), j’ai pris la route sur Cap 10.000 Japon et j’ai marché jusqu’à Fukuoka, où je suis arrivé en décembre 2016. Puis j’ai pris une pause pour la naissance de mon bébé et suis donc rentré à Tokyo.

A ma grande surprise, en décembre 2016 j’ai reçu un message inattendu de la part de Davide Rossi, qui voulait qu’on discute. Pourquoi ? Parce qu’entre 2012 et 2016 mon blog est devenu relativement populaire, passant d’environ 1.000 visites par jour à plus de 8.000 visites quotidiennes, et parce que Go ! Go ! Nihon voulait s’attaquer au marché français. Davide voulait donc qu’on discute pour mettre en place un partenariat.

Dès les premiers messages, vu mon passif avec leurs services, j’étais parti dans l’optique de refuser toute offre de leur part, mais par politesse et curiosité j’ai voulu savoir ce qu’il avait à me proposer et je me suis pris au jeu des négociations. On s’est vu 3 ou 4 fois à Tokyo, dans les locaux de Go ! Go ! Nihon.

Les différentes réunions n’ont fait que confirmer mes impressions que j’avais eu au cours de nos différents échanges en 2011 / 2012. Malgré la côté poli, courtois, amical, c’est du business pur et dur, froid sans aucun réel intérêt pour l’aspect humain et l’attente des individus, ce qui va compter c’est le cash engrangé à la fin, point barre ! C’est froid, c’est calculé, c’est manipulé, … c’est mon impression tout au long de nos échanges qui ne semblent pas naturels.

Davide sait user de techniques de négociations commerciales pour te donner envie de travailler avec lui. Il te passe tellement de pommade, en te disant que tu es le meilleur, qu’il t’admire pour ce que tu as réalisé seul dans ton coin, … qu’au bout d’un moment ça en devient trop gros et que tu as envie de lui dire « ごますり やめて ください – Goma suri yamete kudasai » (« arrête de me passer de la pommade » en japonais).

On discute, on discute, j’entre dans le jeu, il essaye de me soutirer des informations sur certaines autres écoles de japonais ou concurrents avec qui je travaille ou avec qui j’ai pu travailler par le passé. Et puis vient le temps des propositions concrètes et de la soumission d’un contrat, dans un premier temps de six mois renouvelable automatiquement et qui pourrait me faire gagner la bagatelle de 3 millions de Yens (environ 25.000€) à l’année, pour être l’ambassadeur Français de Go ! Go ! Nihon, si les objectifs sont atteints, chose qui ne poserait aucun problème en soit. Mais, je sais déjà que je ne le signerais pas et au moment où j’ai le contrat entre les mains certaines choses vont me confirmer que je ne dois pas signer.

Davide, comme dans une volonté d’enlever le « stress » de la signature d’un contrat, m’invite au restaurant (au Family restaurant du coin, il ne faut pas déconner non plus) me donne le contrat pour que je le lise et s’éclipse pour que je puisse le lire tranquillement avant de signer (une technique connue depuis longtemps pour donner l’impression de ne pas forcer la personne et ainsi lui donner envie de signer).

Je prends le temps de lire le contrat, de deux pages, et plusieurs éléments me conforte dans ma volonté de ne pas signer :

  • C’est souvent unilatéral, dans le sens de Go ! Go ! Nihon, notamment pour le renouvellement du contrat (il sera reconduit si l’entreprise le juge nécessaire), en clair si je veux renouveler cela ne compte pas. Je peux comprendre vu le montant qu’il voulait investir sur moi, mais quand tout au long des discussions on parlait de « win-win » et qu’ensuite on lit le contrat on a l’impression que c’est « win – prend ton cash, j’utilise ton nom et ton image et tais-toi ». L’impression que ceci me laissait, même durant nos discussions, c’est qu’il était fort probable que je sois simplement utilisé pour pouvoir faire une percée dans le marché francophone puis que le deal soit terminé, une fois qu’ils n’auraient plus besoin de moi.

 

  • Le contrat comprend toutes les coordonnées détaillées de Go ! Go ! Nihon, mais pour ma partie il ne comprend que mon prénom « Aala », sans même mon nom de famille ! C’est quand même aberrant que de vouloir faire signer à quelqu’un un contrat de représentation d’un tel montant et ne pas être capable de connaître son nom de famille, encore plus quand on a géré sa demande de visa étudiant et qu’on a eu accès à toutes ses informations privées dans ce cadre-là (pièce d’identité, revenus des parents, relevés bancaires, …). C’est une faute professionnelle qui démontre un manque flagrant de sérieux à mes yeux. Vous signerez ça vous?

 

  • La clause « 3b » m’a fait plus que tiller, elle m’a fait intérieurement bondir. Elle stipule que la page Facebook française de Go ! Go ! Nihon sera sous ma responsabilité, comprendre que je devrais la gérer et la faire vivre. Pourquoi elle me fait bondir ? Tout simplement parce qu’on n’avait JAMAIS parlé de ça, mais alors jamais. Imaginez-vous, vous discutez avec quelqu’un d’un travail, vous êtes relativement d’accord et il vous soumet un contrat écrit censé reprendre tout ce dont vous avez parlé et en plein milieu, comme caché, sur une ligne, se trouve de nouvelles tâches que vous allez devoir réaliser alors que vous n’en n’avez jamais discuté avant ! Comment vous le prendriez ? Personnellement, comme une tentative de me duper et je trouvais que ça confirmais pleinement le ressenti que j’avais eu vis-à-vis de la façon de fonctionner de Davide Rossi et Go ! Go ! Nihon. Pas toujours très honnête. Surtout que gérer une page Facebook c’est un véritable métier qui demande du temps, on appelle ça du Community Management.

  • Un de points qui me dérangeait le plus c’est que si j’acceptais de travailler avec Go ! Go ! Nihon je devrais, à terme, cesser de vous recommander d’autres écoles qui ne font pas parties du réseau de Go ! Go ! Nihon. Donc en clair, s’il y a des écoles que j’ai pu aimer (comme Coto Academy par exemple) et bien je devrais ne plus vous les recommander pour concentrer toutes mes recommandations uniquement sur les écoles proposées via Go ! Go ! Nihon, que je les aime ou pas, que j’ai envie de les recommander ou pas. En résumé j’aurais perdu toute liberté et surtout toute honnêteté et ça, je ne veux pas, mais alors jamais, hors de question ! Je veux pouvoir recommander ce que je veux, quand je veux, parce que j’aime et non pas parce que je suis payé pour !

En plus de ces points du contrat, Davide est toujours parti du principe que tout s’était bien passé dans mes expériences passées avec Go ! Go ! Nihon. Il ne m’a JAMAIS demandé comment ça s’était passé, s’il y avait des choses qui m’avaient dérangé ou autres, rien, il considérait que son service était parfait. Or, une simple question et il aurait connu le fond de ma pensée et on aurait certainement pu en discuter, mais visiblement ça ne l’intéressait pas.

Il y a eu tellement de choses qui se sont accumulées, entre mes deux mauvaises expériences vis-à-vis du service Go ! Go ! Nihon et la façon dont se sont déroulées les discussions avec Davide Rossi il y a quelques mois que je ne me voyais pas venir vous dire « si vous voulez apprendre le japonais au Japon, pensez à Go ! Go ! Nihon » et ce malgré la petite fortune qu’il me proposait !

Pourquoi ? Parce que d’une je ne suis pas fan des mensonges du genre (dire que j’aime et recommande quelque chose que je n’aime pas) mais surtout parce que je connais le véritable coût des études de japonais au Japon, entre l’école qui peut coûter entre 4.000€ et 7.000€ (voir plus), plus les frais pour le logement et les autres charges. Je sais que c’est un véritable investissement, sur des économies ou un crédit (je suis passé par là), qui peut fortement influer votre avenir et que de ce fait je ne me permettrais jamais de vous recommander quelque chose que je ne valide pas à 200% !

Je sais que vous êtes nombreux à me faire confiance, à faire confiance à mes recommandations et je sais que se lancer dans des études de japonais au Japon peut être stressant, coûteux et risqué et c’est essentiellement pour ce point-là que je n’ai jamais voulu véritablement faire la promotion de Go ! Go ! Nihon (depuis 6 ans que je blogue et que je connais leurs services, je ne vous en avais jamais parlé auparavant) et que je n’ai pas accepté leur offre qui aurait quand même pu me faire gagner environ 25.000€ par an ! C’est un énorme refus pour moi, c’est une somme qui n’est pas négligeable et que l’on ne m’avait jamais proposée, mais c’est un refus qui me soulage parce que je sais que je ne vous recommande pas un service qui pourrait vous faire perdre beaucoup d’argent, vous coûter du stress et du temps selon moi.

Mais bon, je ne vais pas me leurrer, vu la taille de Go ! Go ! Nihon, vu les moyens financiers qu’ils ont (imaginez-vous qu’ils m’ont proposé environ 25.000€ par an, pour seulement le marché francophone, qui n’est pas le plus important et vous pourrez imaginer les moyens colossaux qu’ils ont derrière) ils vont trouver d’autres francophones (blogueurs, youtubeurs, associations, personnes connues ou reconnues dans le milieu francophone au Japon, …) pour vous dire « Go ! Go ! Nihon c’est trop bien pour venir apprendre le japonais au Japon », parce que les sommes en jeu sont très élevées et qu’elles peuvent être difficile à refuser.

Personnellement, je sais pertinemment que Go ! Go ! Nihon percera dans le marché francophone, deviendra rapidement leader pour le placement des étudiants francophones dans des écoles de japonais au Japon, et malgré le fait que je n’ai pas aimé mon expérience avec eux je reste admiratif de ce que Davide Rossi a réussi à construire (il faut lui reconnaître ça). Mais, je ne veux pas prendre part à ce qu’ils font parce que je ne crois pas en ce qu’ils font et la façon dont ils le font, tout simplement, parce que je pense que vous méritez mieux et qu’il y a mieux, souvent pour des conditions bien plus avantageuses.

Voilà pourquoi je n’arrive pas à recommander Go ! Go ! Nihon pour apprendre le japonais au Japon. Voilà donc mon avis sur Go ! Go ! Nihon, à vous de vous faire le vôtre, mais s’il est un conseil que je peux vous donner par expérience, prenez le temps d’analyser toutes les offres, surtout vu les tarifs pour les écoles de japonais, c’est un one shot et vous n’aurez pas vraiment le droit à l’erreur à moins d’être riche.

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