Les 15 choses qui font qu’une relation entre japonais et étrangers ne marcherait pas

Aala 9 novembre 2013 24
Les 15 choses qui font qu’une relation entre japonais et étrangers ne marcherait pas

Les relations entre étrangers et japonais sont souvent perçues comme complexe, difficile et parfois impossible. Il y a 15 éléments qui jouent en cette faveur et les voici.

C’est plus qu’une simple légende, c’est une réalité : les relations entre les japonais et les étrangers, notamment ceux vivant au Japon, sont extrêmement complexes, semées d’embûches, parfois impossibles et surtout faites d’incompréhensions mutuelles. Les un rejetteront la faute sur les autres et vice-versa. Mais saviez-vous que dans la culture et l’esprit japonais il y a 15 facteurs qui sont différents de ceux de nos cultures ? Et que ces facteurs peuvent influer sur nos relations, souvent de manière négative en créant des incompréhensions au quotidien ? Cela entraîne des préjugés sur les japonais, le Gaijin Complex, le Gaijin Smash ou bien encore les comportements que les japonais peuvent avoir envers les étrangers.

Ces 15 éléments de l’esprit japonais que je vous présente ici, sont les 15 éléments qui influent beaucoup sur les relations entre étrangers et japonais, et ce peu importe que la relation soit amicale, amoureuse ou bien encore professionnelle. Je vous propose de les découvrir ici :

1. Wabi (わび) : la beauté dans la simplicité

 

Le Wabi est l’esthétique japonaise qui consiste à trouver la beauté dans la simplicité et la spiritualité dans la frugalité. Par exemple, il n’est pas rare de voir de grands Maîtres en cérémonies du thé décorer la pièce avec une seule et unique fleur sauvage. Ou bien encore utiliser des objets du quotidien pour réaliser la cérémonie.

En clair le Wabi consiste en une philosophie basée sur la joie engendrée par la séparation et la libération par rapport aux biens matériels afin d’atteindre un état d’esprit équivalent à la paix de l’âme.

2. Sabi (さび): l’essence même


Le Sabi représente aussi une valeur esthétique japonaise importante. Le mot implique les éléments combinés de la vieillesse, de la solitude, de la résignation et de la tranquillité. Plus concrètement, Sabi signifie l’élégance qui coule naturellement d’une essence simple et raffiné. Par exemple, peu importe combien un vieil homme, vêtu d’une armure, pourrait se battre courageusement, on pourrait toujours être en mesure de reconnaître sa figure comme celle d’un vieil homme. Le concept de Sabi a été favorisé par Matsuo Basho (1644 – 1694), maître en Haiku.

3. Iki () : l’élégance et la sophistication


Le « Iki » était un idéal esthétique privilégiée par la classe marchande au cours de la période Edo (1603-1867). Le mot Iki, à l’origine dérivé de Ikuji, signifie déterminé et courageux. Une personne avec du Iki doit avoir la force mentale pour accomplir des choses et connaître les côtés sombres et lumineux de la vie. S’habiller de manière élégante, avoir un comportement intelligent et une coquetterie sophistiquée sont également considéré comme du Iki.

4. Ninjo (人情) : l’empathie pour une bonne société


Nin signifie humain et Jo signifie émotion en japonais. Ninjo se réfère à divers sentiments humains comme l’amour, la compassion, la miséricorde et ainsi de suite. Ces sentiments sont considérés comme universels et sont innés. Par exemple, si votre voisin est en difficulté, vous devez être enclin à l’aider. Si votre ami est triste, vous aurez envie d’offrir du réconfort, … Ninjo constitue la base des bonnes relations humaines dans la société japonaise.

5. Giri (義理): les obligations sociales

Giri se réfère à l’obligation sociale. Les japonais se sentent redevables et obligé de rendre la pareille à ceux qui ont été utiles ou serviables. Ces sentiments d’endettements sont appelés Giri. Par exemple, les coutumes sociales, de longue date, d’offrir des cadeaux saisonniers ou bien encore l’échange de cartes de voeux au nouvel an sont des Giri. Le Giri est une éthique japonaise importante qui lie les gens ensemble dans le but de conserver une bonne relation.

 

6. Honne (本音) et Tatemae (建前) : les japonais sont double face ?


Honne correspond aux sentiments réels. Cela se réfère à ce que les gens ressentent vraiment au fond d’eux-même. Tatemae est la déclaration officielle de l’un en public, qui est influencée et formée par la position et la situation de l’un et les normes sociales. Par conséquent, le Honne est parfois très différent du Tatemae. Il est reconnu comme phénomène social le fait de passer du Honne au Tatemae ou vice versa, en fonction de la situation. Par exemple, les japonais utilisent le Tatemae au bureau, mais utilisent le Honne seulement pour leurs amis les plus proches. Le Tatemae peut paraître malhonnête pour certains étrangers, mais ce serait seulement parce que les japonais voudraient éviter la confrontation et maintenir de bonnes relations avec les autres en faisant la distinction entre le Honne et le Tatemae.

7. Enryo (遠慮) : l’art d’avoir de la réserve


Enryo est un état d’esprit ou une façon de se comporter dans laquelle les japonais s’abstiennent de faire quelque chose afin de ne pas constituer une gêne à l’autre. Par exemple, lorsque vous êtes invité à dîner par quelqu’un qui n’est pas très proche, il est attendu que vous refusiez afin de montrer que vous avez un peu de maîtrise de vous même. Si vous acceptez instantanément, vous serez identifié comme une personne rude. Avec trop de Enryo, cependant, vous ne serez jamais apte à être proche d’une personne. Il est difficile de dire dans quelle mesure vous devriez montrer le sentiment de Enryo car cela dépend de la situation. Une chose est certaine, c’est que cette habitude de chercher de la distance envers une personne en particulier, est une façon très japonaise d’équilibrer et d’harmoniser les relations interpersonnelles.

8. Amae (甘え) : besoin d’amour ?


Amae se réfère à un désir de recevoir de l’amour, de la tolérance,de  la permissivité et de la générosité de la part des autres. La notion du Amae ne peut pas être traduite en français directement. Selon Doi Takeo, l’auteur de « Anatomie de la dépendance », un tel état d’esprit émotif découle du sentiment d’impuissance et du besoin d’être aimé. Probablement que la relation parent-enfant est le meilleur exemple de l’interaction du Amae. Il fait valoir que, au Japon, ces sentiments sont souvent menées dans les relations entre adultes, y compris ceux de mari et femme, enseignant et élève, et même patron et subalterne.

9. Ganbaru (頑張る) : faire des efforts


Ganbaru signifie travailler dur, faire un effort et essayer de faire de votre mieux. Le mot est utilisé dans la conversation courante très souvent pour encourager les autres à la forme impérative; Ganbare ou Ganbatte. En outre, les membres d’une équipe se le disent les uns aux autres pour susciter l’enthousiasme quand ils travaillent sur des activités de groupe ensemble. Si vous vous le dites à vous-même («  Ganbaru »), cela signifie que vous allez vous accrocher et faire de votre mieux.

10. Konjo (根性) : avoir des tripes


Konjo se réfère à un esprit combatif ou de courage. Cela signifie aussi une forte volonté de puissance et d’endurance. Le mot est souvent entendu dans des situations difficiles comme dans les matchs sportifs ou autre jeux en tout genre, les études ou en entreprise. Si une personne est en situation défavorable, mais parvient à réaliser des choses, il ou elle sera loué pour avoir affiché son Konjo. D’autre part, si la personne abandonne instantanément, elle sera méprisée comme si elle n’avait pas assez de tripes.

11. Kenkyo (謙虚) : montrer de la modestie


Une personne modeste essaie d’être humble et de ne pas parler de ses capacités et ses réalisations, même en cas de succès. La modestie est une des vertus les plus importantes dans la société japonaise. Peu importe combien talentueux, compétent ou riches vous êtes ou à quel rang dans la société vous êtes, il est sage de se comporter d’une manière modeste et humble. Une personne s’affirmant et agressive a souvent tendance à être exclus de certains groupes sociaux. Comme le dit un vieux proverbe: «Une personne de talent n’a pas besoin de se montrer», il vaut mieux ne pas se vanter de vous-même si vous voulez développer de bonnes relations avec les autres au Japon.

gaijin smash, tokyo street, rue de tokyo, gaijin in shibuya

12. Haji () : la peur de la honte


La honte est une émotion douloureuse causée par une prise de conscience d’un comportement stupide ou mauvais. Le célèbre anthropologue Ruth Benedict caractérise les Japonais comme vivant au sein d’une «culture de la honte» par opposition à la «culture de la culpabilité » des gens de l’Occident. Cela signifie que le comportement des gens est régi par des normes sociales et externes plutôt que des normes morales absolues. Certaines personnes soutiennent que cette définition a été simplifiée et  que les Japonais aussi ont des principes éthiques universels. Il est vrai cependant que les Japonais possèdent un caractère national qui fait qu’ils ont très peur de l’embarras en public.

13. On () : l’endettement moral


L’endettement moral se réfère à l’état d’esprit de devoir quelque chose à l’autre en raison de la  gratitude. Historiquement parlant, dans la société féodale japonaise, les gens de rang supérieur ont pris soin de leurs subordonnés à la fois psychologiquement et économiquement. Les subordonnés ont déclaré respect et la fidélité et ressentaient de l’endettement moral en retour. Par exemple, les relations humaines liées par endettement moral peuvent être observées entre les samouraïs et leurs guerriers, ou entre parents et enfants. Même dans la société japonaise d’aujourd’hui, le réseau des relations humaines est régie par des sentiments de On de différentes manières.

14. En () : la destiné des choses


Le mot En est dérivé de la philosophie bouddhiste, qui dit qu’il y a une cause à toutes choses. En relie la cause à l’effet d’une manière indirecte. Toute relation sociale et humaine commence et change en fonction de la norme du En. Par exemple, c’est le En qui gère la relation entre l’homme et la femme, entre amis et entre partenaires commerciaux. Ainsi, on croit que le En amène la chance de rencontrer de nouvelles personnes et de permettre que les choses soient effectués en douceur.

15. Shudan Shiko (集団志向) : mentalité de groupe


Une des caractéristiques nationales les plus importantes du peuple japonais est celui de leur mentalité axée sur le groupe. En fait, il influe sur la façon dont les gens se comportent dans une très large mesure. Par exemple, tout le monde appartient simultanément à un certain nombre de groupes sociaux, tels que la famille, les classes d’école, de son entreprise et toutes sortes de clubs. Quand une décision doit être prise dans un tel groupe, les Japonais ont tendance à l’assimiler avec les autres et d’éviter la confrontation, parce qu’ils croient que c’est la meilleure façon de maintenir une relation harmonieuse. S’il ne suit pas la majorité, le japonais peut être exclu du groupe. Cela équivaut à une peine extrêmement sévère pour non-conformité avec le groupe.

Quand vous prenez ces 15 éléments en compte, tous ensemble, vous obtenez une image de la mentalité au Japon et vous pouvez vous rendre compte aisément que c’est éloigné de la mentalité dans n’importe quel autre pays. C’est pour cette combinaison de facteurs que les relations entre étrangers et japonais sont complexe et que beaucoup d’incompréhensions ont lieu régulièrement. Mais c’est aussi pour cela que beaucoup d’étrangers sont attirés par la culture japonaise et la mentalité de son peuple, pour cette différence à l’opposée de la notre.

Et vous, vous en pensez quoi ? Vous vous imagineriez essayer de gérer tout ces aspects de la mentalité des japonais au quotidien ? En seriez-vous capable ?

24 Comments »

  1. Cyrielle73 10 novembre 2013 at 0 h 34 min - Reply

    Ayant des amies japonaises, je dois avouer que je reconnais la présence de certaines de ces notions en elles (notamment le Shudan Shiko, le Haji, le Tatemae et l’Enryo). C’est un article très intéressant qui, je le pense, m’aidera à comprendre mes amies un peu mieux !

    • tunimaal 10 novembre 2013 at 5 h 30 min - Reply

      Salut Cyrielle73, merci pour ton retour. Comme toi, je vois beaucoup la présence des éléments que tu cites dans les relations avec mes amis japonais. Cela peut aider à mieux les comprendre, mais il faut avouer que ça reste dur quand même, un peu.

  2. Yoann PERRIER 11 novembre 2013 at 6 h 04 min - Reply

    La seconde photo représente des cosplayeur de « Danshi koukousei no nichijou » un anime qui sort du lot étant donner qu’il ne se prend pas une seconde au sérieux et qu’il nous rappels nos années de collège/lycée ainsi que toutes les conneries qu’on pouvais faire tout cela dans une légère exagération et toujours de l’humour ! Bref du bon.
    -ton fidèle fan- =p

    • tunimaal 12 novembre 2013 at 14 h 30 min - Reply

      Salut Yoann, merci pour ses précisions, je ne connaissais pas du tout ce manga au passage (normal hein, vu que je ne suis pas un grand lecteur de manga haha). En tout cas merci. 😀

  3. grey 12 novembre 2013 at 18 h 31 min - Reply

    je me suis assez documenté pour supporter ça je les supporte même mieux que mes compatriotes, j’y vois même par moment un moyen d’arriver à mes fins par un peu de manipulation mais bon, j’évite quand même parce que c’est pas bien. et la mienne de relation dure depuis presque un an et demi.
    Je dois cependant reconnaître qu’elle fait des efforts et qu’elle a une vrai curiosité et pour l’occident, contrairement aux moeurs ancestrales qui ont l’air de la gonfler un peu.

  4. Chris 18 novembre 2013 at 15 h 16 min - Reply

    Chaque culture a des aspects qui rendent les couples interculturels compliqués mais aussi passionnants et enrichissants. Mais pour moi, c’est surtout la personnalité qui amènera potentiellement les difficultés entre les personnes. S’adapter à l’autre n’est pas facile, que la culture soit la même ou qu’elle soit différente.

    • tunimaal 19 novembre 2013 at 12 h 47 min - Reply

      Oui cela vaut pour les couples, mais aussi pour les autres formes de relations … Parce qu’après tout on à toujours des relations avec les autres non?

  5. BibiSin 19 novembre 2013 at 17 h 13 min - Reply

    Si je peux donner mon expérience perso
    – Le 甘えavec une japonaise ce n’est pas facile, elle vous dira rarement je t’aime mais vous feras toujours de son mieux pour vous le faire sentir
    – 頑張るalors là c’est le truc que j’entends le plus au boulot ou chez mes amis
    – 謙虚 : pas vraiment d’accord avec toi, quand j’entends mes amis ou collègues qui se vente pour tel ou tel chose parfois débile surtout chez les hommes mais je te l’accord ils aiment la modestie.
    – 恩 : alors la, 100% d’accord, donner un cadeaux ou payé un repas a un japonais dans moins d’une semaine il vous donnera des gâteaux, chocolats,… en échange, ils aiment pas être redevable. Ma copine ma interdis d’invité d’autre personne pour cause que cela les gêne ou c’est rude. (quand je mange avec une femme je l’invite toujours c’est culturel chez moi XD)
    – 本音/建前 : quel horreur de pas savoir si votre interlocuteur et honnête ou veut simplement vous faire ‘plaisir’ afin d’éviter le conflit.
    Y’a même pas une semaine je demande à une amie japonaise si elle est libre pour aller manger samedi et ben elle accepte mais le jour même m’envoie un mail pour annulé le rdv (je suis malade, j’ai pas le temps où je suis encore au boulot)
    Cette manie de pas vous décevoir peut parfois être déroutant surtout si on avait d’autre plan ou de chose de prévu.

    Pour terminer mon long commentaire j’ajouterai simplement que pour construire une relation durable il faut un respect mutuelle et aussi déçois laisser passer les choses qui nous dépasse et suivre le groupe.

  6. galae 24 novembre 2013 at 11 h 55 min - Reply

    Article intéressant, même si le jugement du titre un peu définitif.
    Je ne suis jamais allé au Japon (même si c’est prévu très prochainement), mais en me fiant à mes expériences passés dans d’autre culture que la mienne…je me dis que oui le vernis culturel est plus ou moins épais, mais malgré tout, on reste des êtres humains et qu’on est bien partout les mêmes sur un certain nombre de sujets.
    Après, ce n’est que mon avis…

    • tunimaal 24 novembre 2013 at 14 h 42 min - Reply

      Bonjour Galae et merci pour ton commentaire.

      Le titre utilise le conditionnel, pour faire comprendre qu’il ne s’agit pas nécessairement d’un cas universel. je l’ai écris de la sorte car il retranscrit bien la tendance qui fait que beaucoup de japonais pensent que les étrangers sont trop différents d’eux pour pouvoir s’habituer l’un à l’autre et vice-versa.

      Sinon, je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait que nous restions des êtres humains, et que de ce fait nous avons toujours des similitudes. Et force est de constater qu’elles sont nombreuses. Mais très souvent, ce sont les différences qui l’emportent… 🙁

  7. Bérénice 16 décembre 2013 at 21 h 05 min - Reply

    La beauté dans la simplicité… Traditionnellement oui ! Aujourd’hui, ne peut-on pas dire que la tendance s’est inversée ? La culture pop prône un peu cette mode du « too much » avec des pub colorées et sans espace, le nail-art chargé et autres « japoniaiseries » ?? 🙂

    • tunimaal 17 décembre 2013 at 20 h 03 min - Reply

      Oui pour ce qui est de l’apparence physique et visuelle beaucoup de choses ont changés, notamment avec le sur-marketing qu’il y a dans ce pays… mais quand tu regardes, la beauté dans la simplicité existe toujours et est toujours perpétuée (et même reconnue comme symbole de richesse spirituelle): les jardins zen, l’ikebana, la cérémonie du thé, …

  8. Bérénice 17 décembre 2013 at 20 h 17 min - Reply

    Oui c’est le paradoxe japonais… Entre tradition et hyper-modernisme 😉
    C’est pour ça que j’aime le Japon aussi !!

    • tunimaal 17 décembre 2013 at 20 h 20 min - Reply

      C’est pour cela que beaucoup de gens l’aime oui 😀

  9. Jonathan 24 janvier 2014 at 14 h 47 min - Reply

    Très intéressant comme résumé de la pensé japonaise, très bien détaillé.
    J’ai tendance à penser qu’un grand nombre de ces concepts est absolument nécessaire pour maintenir une certaine fluidité dans les contacts sociaux. Le point 6 par exemple, je l’adore. Je pense qu’en utilisant cette idée on se préserve de beaucoup de problèmes et on contribue à une certaine sérénité, au travail notamment.
    Je suppose (peut-être à tort) qu’il est facile de vivre dans la société japonaise tant qu’on ne se pose pas trop de questions. On passe certainement (à raison) pour des rustres, mais puisqu’ils font beaucoup d’efforts pour éviter les conflits ça reste sympa. Après, savoir ce qu’ils pensent vraiment et déterminer leurs motivations… là c’est beaucoup plus complexe !
    Merci pour ton travail, vraiment top !

    • tunimaal 10 février 2014 at 14 h 19 min - Reply

      Salut l’ami,

      merci beaucoup. Oui je pense comme toi sur ces points, mais au final, c’est quand même assez « différent » pour un étranger, notamment parce que l’on n’a pas du tout élevés dans la même mentalité. Mais c’est ce qui fait le charme de la chose.

  10. Docpoiz 21 février 2014 at 23 h 56 min - Reply

    Bonjour,

    cela ne risque pas de plaire mais je pense que tu devrais revoir le contenu de cet article car beaucoup de phrases n’ont pas de sens ou ne sont juste pas grammaticalement françaises : ex « il est excepté », ça ne veut rien dire. Dans le cas ou tu nous explique des choses complexes a comprendre ça n aide pas s’il y a des mots qui n’ont pas leur place dans les phrases. Bref j ignore ou tu as trouvé ces définitions mais c est mal rédigé j’ai l’impression de lire du google trad. gomen

    • tunimaal 22 février 2014 at 16 h 57 min - Reply

      Salut Docpoiz,

      au contraire, je suis content que tu ai pointé cela et je t’en remercie beaucoup. En faites, cet article je l’avais écris tard dans la nuit, et en faisant une relecture après avoir vu ton commentaire, je me suis rendu compte que j’avais oublié pas mal de mots ou bien que j’en avais mis en doublon.

      Désolé pour la gêne occasionnée.

  11. grey 9 mars 2014 at 19 h 37 min - Reply

    je reviens pour dire que ma relation dure depuis deux ans. c’est une bonne moyenne?

    • tunimaal 10 mars 2014 at 16 h 24 min - Reply

      Peut-être, je sais pas moi haha

  12. #root 6 avril 2014 at 14 h 03 min - Reply

    Salut, merci beaucoup pour tout ces billets très intéressant. Je voulais savoir si ces 15 éléments sont « officiel » en quelques sortes ou si c’est le fruit de ton expérience personnel qui a fait ressortir ces points?
    Merci !

    • tunimaal 1 juin 2014 at 16 h 26 min - Reply

      Il ne peut pas réellement y avoir de choses officielles de ce genre. C’est un mélange de mon expérience personnelle et de témoignages que j’ai récoltés, le tout cumulé à des lectures que j’ai pu faire.

  13. Nana 31 juillet 2015 at 21 h 24 min - Reply

    Bonjour Aala,
    Je suis très attirée par la culture japonaise que je découvre progressivement par de nombreuses lectures.
    En consultant ton site, je constate que les Japonais aiment beaucoup la langue française mais ne la maîtrise pas parfaitement.
    Etant écrivain public et travaillant souvent à la correction de manuscrits avant impression ou à celle de mémoires ou thèses d’étudiants dont le français n’est pas la langue maternelle, je me dit que je pourrais allier mon métier et mon attrait pour le Japon en aidant les Japonais dans leur apprentissage ou leur perfectionnement de ma langue.
    Seulement, je ne sais pas très bien comment procéder pour parvenir à cela. Aurais-tu des conseils à me donner ?

    • Aala 22 mars 2017 at 4 h 32 min - Reply

      Bonjour Nana,

      cela dépendra de tes qualifications et des recherches, mais je t’invite à te tourner vers des écoles de français au Japon ou des universités.

Leave A Response »

Cliquez ici pour annuler la réponse.

Comments links could be nofollow free.