Eiji Kosaka : Le député d’Arakawa-ku qui s’est rendu à Senkaku

Aala 19 novembre 2012 8
Eiji Kosaka : Le député d’Arakawa-ku qui s’est rendu à Senkaku

Eiji Kosaka est un député de la ville d’Arakawa-ku, à Tokyo, et est l’un des membres de l’expédition qui s’est rendu sur les îles de Senkaku récemment. Aujourd’hui, je vous propose son interview.

En octobre dernier, dans le restaurant Zakuro à Tokyo, je faisais la rencontre fortuite de Eiji Kosaka. Après quelques mots échangés, j’ai appris qu’il s’était rendu sur les îles de Senkaku. Étant curieux des faits et pensées des autres, je me suis dis que ce serait là une excellente opportunité de faire une interview pour mon blog. Je lui ai donc demandé si il serait d’accord et il a immédiatement accepté, avec une extrême gentillesse. Voici donc cette interview, la première d’un homme politique, sur mon blog.

M. KOSAKA : PARCOURS, ENFANCE, ETUDES ET PASSIONS…

Pourriez-vous nous raconter votre parcours jusqu’ici ?

Je suis né à Yokohama dans la préfecture de Kanagawa. Du moins plutôt vers la zone rurale de Totsuka-ku. C’est là où j’ai passé mon enfance en profitant de la nature. (J’aimais beaucoup chasser les insectes.) Quand j’avais 6 ans, nous avons déménagé à Kyoto à cause du travail de mon père et j’ai passé 10 ans là-bas. En suite, je suis retourné de nouveau à Kanagawa lorsque j’étais en 2ème année de lycée.

 A l’université de KEIOU, j’ai fais des études en politique. A ce moment là, je me disais que je voulais faire quelque chose dans ce domaine, et j’ai trouvé un article dans un journal. Cet article parlait d’un recrutement de volontaires pour un parti politique qui s’appelait « Le Nouveau Parti du Japon ». Sans tarder je me suis porté candidat. Dès lors, les activités de bénévolat ont pris le dessus sur mes études à la fac.

Pourquoi avez-vous choisi la politique en tant que spécialité ? Quels étaient les intérêts de cet domaine ?

 Lorsque j’étais lycéen, le monde était dans une situation mouvementée : la décadence du communisme et la montée en puissance de la démocratie était fortement présente. Il se passait des événements remarquables comme l’affaire de la porte TENAN ou la chute de l’Union soviétique. Je me sentais témoin de ce qui se passait et espérais en savoir plus.

Quelles étaient vos passions à ce moment-là ?

En 3ème année d’université, je consacrais la plus part de mon temps à faire du bénévolat au sein du « Nouveau Parti du Japon ». Je m’y consacrais tellement que, des fois, je passais des nuits entière au bureau. Sinon, mes passions étaient essentiellement liées aux voyages. J’ai beaucoup voyagé avec mon sac-à-dos dans le monde, surtout dans les pays asiatique. Je suis allé en Chine, à Taïwan, à Myanmar, au Brunei, en Malaisie ou bien encore au Pérou…

Pourquoi avez-vous choisi de vous rendre dans ces pays ?

D’abord, je suis allé au Pérou, lorsque j’étais en dernière année à l’université. KEIOU a rendu hommage à l’ancien Président Péruvien FUJIMORI, et c’est lui qui a invité 30 étudiants en retour. Je me suis présenté comme candidat pour ce voyage et j’en ai eu de la chance d’être sélectionné. Au Pérou, le Président FUJIMORI nous a guidé un peu partout. A travers ce voyage, j’ai pu comprendre comment ce pays s’était rétabli après les menaces terroristes.

Ensuite, j’ai visité les pays asiatiques car, avant tout, c’était plus facile de commencer par les endroits les plus proches. Je n’avais jamais voyagé dans des pays étrangers auparavant, donc la proximité me semblait prioritaire. C’était aussi pratique d’un point de vue économique. Je ne sais pas si vous savez, mais à cette époque-là, on pouvait dormir dans un hôtel pour un coût de 100 yen par jour, dans ces pays là.

Qu’est-ce que vous avez appris lors de ces voyages ?

Premièrement, j’ai appris à avoir du recul vis-à-vis de mon pays, le Japon. Surtout, j’ai remarqué que le Japon avait beaucoup de points admirables comparé aux autres pays asiatiques. Sinon, j’ai appris aussi que chaque peuple a son caractère ethnique. C’est-à-dire que l’on est différent.

Si vous deviez partir, maintenant, pour un voyage dans des pays étrangers, quels pays vous attireraient le plus ?

Mmm, c’est difficile à dire… En tant que politicien, je voudrais visiter les pays européens. Sinon, en tant que homme qui aime beaucoup la nature, je préfère visiter l’Afrique.

Tout à l’heure, vous avez dit que le Japon a beaucoup de points admirables comparé aux autres pays asiatiques. De quels points parlez-vous exactement ?

D’abord, j’ai trouvé qu’au Japon, on respecte bien les autres. Et que ce type de comportements est très apprécié ici. Je pense que c’est un des points les plus admirables. Sinon, dans mon pays, les règles sont les impératifs. Par exemple, dans les pays où j’ai voyagé, il arrivait souvent que le train arrive en retard. Ce qui est normal n’est jamais normal dans d’autres pays. C’est ce que j’ai remarqué pendant mes parcours en Asie. Par ailleurs, j’ai constaté que le Japon avait une longue Histoire et que ça avait enrichi la culture de ce pays.

Pendant vos voyages, comment communiquiez-vous avec les locaux ?

Pendant mes voyages, j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de personnes. Par exemple, lorsque j’ai visité l’île de 蘭嶼 Ran-yû à Taîwan, je suis tombé sur un groupe de chercheurs dirigé par un professeur japonais. Ce dernier m’a dit qu’il y avait un chef de village qui parlait bien le japonais dans cette île. C’est alors que j’ai décidé de rendre visite à cette personne. Le chef m’a invité à passer plusieurs nuits chez lui et m’a raconté des histoires datant de l’époque où le Japon dominait la région asiatique. En ce temps-là, je pensais que mon pays avait fait que du mal aux autres pays asiatiques. Mais, ce qu’il m’a raconté était tout le contraire de ce que je pensais.

Il m’a dit que le Japon avait fait de bonnes choses en tant que « dirigeant » comparé à l’Armée Nationale de Chine. Pour moi, à cette époque-là, cela fût une grande surprise. Alors, je suis devenu très curieux concernant la période de la 2nde guerre mondiale et l’occupation japonaise de Taiwan à ce moment-là.

A part cela, j’avais fais encore beaucoup de rencontres pendant mes voyages. Souvent, c’était avec des gens croisés par hasard que je faisais connaissance et avec qui je discutais. Surtout, comme je dormais souvent dans des hôtels à prix abordables, j’ai eu beaucoup d’occasions de connaître d’autres voyageurs. Des fois, ils m’ont présenté leurs connaissances locales et ainsi j’ai pu discuter avec ces habitants.

Sinon, je me souviens d’une autre rencontre bien marquante pendant mon trajet du Brunei à Singapour. J’ai fait la connaissance avec un brunéien qui était à côté de moi dans l’avion. A ce moment-là, on était au mois de Ramadan. Alors, il m’a invité à découvrir ces célébrations. C’était bien sympa. Je suis, également, allé sur son lieu de travail (il travaillait dans la presse). Enfin, je me rappelle bien d’autres choses encore, mais je m’arrête ici, car ça ne finira jamais si je raconte tout.

Tout à l’heure, vous avez dit que vous vouliez voyager en Europe d’abord en tant qu’homme politique, ensuite en Afrique en tant qu’individu. Pour quelles raisons ?

D’abord, je m’intéresse à l’Europe car il y a des pays qui ont développé la démocratie tout au long de leurs Histoires. Ou bien, par exemple, je voudrais voir de mes propres yeux quelle est la situation de l’Allemagne, considéré comme étant le pays le plus avancé dans le domaine de l’écologie. Pour l’Afrique, je m’intéresse justement à sa nature. Je voudrais voir des paysages totalement différents de ceux du Japon.

 

EIJI KOSAKA : SES ACTIVITES ACTUELLES

Pourriez-vous nous expliquer votre travail ?

Je voudrais d’abord vous expliquer, de manière générale, ce en quoi consiste le métier de « député régional ». Nos travaux consistent à écouter ce que veulent les habitants et à en discuter au conseil régional pour ensuite prendre des décisions politiques appropriées. Nous, les députés et nos partenaires, les officiers de la mairie se comparons souvent aux 2 piliers de la politique régionale.  Cependant, en réalité, les choses ne sont pas si simple. Il y a des problèmes, comme manque de communication entre nous et les habitants ou le manque de discussion au sein même du conseil. Pour certains, le fait de défendre leurs positions est malheureusement le plus important.

Depuis combien de temps êtes-vous député régional ?

Depuis 2003. Cela fait donc 10 ans maintenant.

Quelle a été votre carrière jusque là ?

Après la fin de mes études à l’université, j’ai travaillé pendant un an à la banque régionale à Saitama, tandis que je cherchais toujours des occasions pour passer au monde de la politique. Et puis, un jour, je suis tombé sur une annonce de recrutement pour un poste dans un parti politique qui s’appelait « le Parti Nouveau (Shin Shin Tou)». Je me suis porté candidat à la sélection et j’ai été recruté. Du coup, j’ai quitté la banque et rejoint le monde de la politique.  Mais, « le Parti Nouveau » a été dissous après 1 an et 9 mois d’existence. Par la suite, j’ai eu l’occasion d’être secrétaire pour un parlementaire pendant 5 ans. Il était un des députés d’Arakawa-ku. Au fur et à mesure que je l’accompagnais aux réunions locales, j’obtenais plus de connaissances à propos de cette ville. Aux réunions, je discutais avec les gens en espérant améliorer la politique de la ville.

A quel parti politique appartenez-vous ?

Je ne suis affilié à aucun parti politique. Mon idée est plus ou moins proche de celle de parti Libéral Démocratique. Mais, dans ce parti, il y a très peu de gens qui sont prêts à défendre « ce que l’on doit défendre ». Le Parti Libéral Démocratique prétend plutôt d’exclure les personnes qui veulent réagir pour soutenir ce que les députés doivent défendre. Surtout, au conseil régional, ces tendances sont plus fortes et je trouve que l’on est dans une situation catastrophique. Après la dissolution du Parti de la Création du Nouveau Japon (Nihon Sou Shin Tou) au quel j’appartenais, je pense que c’était la meilleure solution que de rester un non-affilié, afin d’être fidèle à mes principes.

 M. KOSAKA : SES VISIONS, SES ENVIES, ET SES MESSAGES

Que pensez-vous du Japon ?

Je pense que l’on doit d’abord comprendre ses caractères nationaux avant de parler du Japon. Dans ce pays, il y a des choses qui ont été héritées depuis très longues années. Je les appelle comme « fils de chaîne ». Les politiciens doivent les comprendre et éclairer le peuple pour qu’il réagisse pour les défendre.

Plus précisément, il y a 4 « fils de chaîne » au Japon :

  • Tout d’abord, il y à la langue. Dans la langue japonaise moderne, des mots d’origines chinoise ou d’autres pays sont présents, alors qu’il existe la langue japonaise originelle : YAMATOKOTOBA.

 

  • Deuxièmement, c’est le sang. Au coeur du Japon, il y a toujours sa Majesté l’empereur qui règne. La seule famille qui continue, sans cesse, à être présente depuis 125 générations. On dit que si il à un centre solide, le pays existera longtemps.

 

  • Troisièmement, c’est la mythologie. Elle s’est transmise de génération en génération depuis plus de 2000 ans.

 

  • Et enfin, la croyance. La religion propre au Japon, c’est le shintoïsme. Nous prions toujours les mêmes dieux depuis plus de 2000 ans. Le shintoïsme est une religion généreuse. En absorbant différentes influences, elle continue à exister jusqu’à maintenant. On dénombre toujours plus d’une dizaine de millier de sanctuaire shintoïste au Japon.

Sur ces « 4 fils de chaîne de base », l’actuel Japon a une maturité et une stabilité évidente. Je pense que nous devons choisir nos actions pour défendre ces longévités miraculeuses.

Que pensez-vous des jeunes japonais ? Et qu’espérez-vous d’eux ?

Je pense qu’ils ont été privés d’occasions de constater les côtés admirables de leur pays. Heureusement qu’aujourd’hui, grâce au développement de l’Internet, il y a de plus en plus de jeunes personnes qui connaissent la situation actuelle du Japon.

Après la guerre de l’Asie orientale (généralement appelée la guerre du Pacifique) sous l’occupation du GHQ (les forces américaines), l’Histoire du Japon a été totalement modifiée. Le GHQ a exercé la censure pour se débarrasser des faits inconvénients concernant les Alliés et pour cacher tous les bons côté du Japon. Ces influences ont atteints l’éducation, l’information et les opinions publiques. Ils ont complètement implanté l’idée que « le Japon est un mauvais pays » dans le cerveau du peuple japonais, pour que le pays ne retrouve jamais sa puissance d’antan.

Mais, c’est une fausse Histoire. Maintenant, nous devons retrouver la justice. Nous devrions retrouver la vraie Histoire du Japon au travers des documents objectifs et clairs. Par exemple, le massacre de Nankin a été fabriquée par la Chine pour justifier sa politique, ou bien par les États-Unis pour justifier leurs génocides de Tokyo, Hiroshima et de Nagasaki. Il y a également le problème «des prostitués aux services des soldats japonais » qui a été traité exagérément. Pour supprimer tous ces mensonges, je voudrais demander aux jeunes générations d’agir vis-à-vis des problèmes de leur pays en les prenant comme leurs propres problèmes à résoudre.

Pour comprendre son point de vue sur le massacre de Nankin, il vous propose de consulter ceci (en japonais seulement) : 『南京大虐殺はウソだ!』 https://www.history.gr.jp/nanking/

Qu’est-ce que vous voudriez faire, pour l’avenir, en tant que homme politique ?

Je voudrais continuer à agir avec « le Japon ». Car le Japon est toujours un pays passif comme dans la polémique de Senkaku. « La Chine » a fait ceci, « la Chine » a dit cela, c’est toujours comme ça. Mais, il faut transmettre les idées du Japon au monde, même si cela produit des frottements dans les relations avec d’autres pays : « Nous avons des choses à défendre même si, pour cela, nous devons nous battre contre vous ». Je pense que ces attitudes déterminées nous permettront de repousser les guerres et les conflits.

Des fois, on me dit que les problèmes du pays ne sont pas mes affaires car je suis député régional. Mais, je n’ai pas le choix car on est dans la situation où les députés nationaux ne prennent aucune initiative. Alors, j’estime que ce n’est plus le moment de parler du cadre des fonctions et tout ce qui s’en suit.

Si je compare un pays à un navire, ceux qui tiennent la barre sont députés nationaux et ceux qui sont en service, au sein de la cabine, sont les députés régionaux. Au moment où le navire va heurter une grosse masse de glace, il faut tout de suite prendre le levier et gouverner le navire, et ce malgré la paresse des pilotes. Sinon, je pense aussi qu’un député régional doit avoir une perspective générale sur le Japon et prendre ses décisions en conséquence.

EIJI KOSAKA: SON EXPEDITION A SENKAKU

Pourquoi êtes-vous allés à Senkaku ?

Les îles de Senkaku se trouvent très loin de Tokyo. Cela prend 7 heures, en bateau depuis Okinawa, pour s’y rendre. Pourquoi je suis allé à un endroit si lointain ? Car il y a notre territoire que nos ancêtres ont défendus en compensation d’efforts pénibles. Ici, on a encore un « fil de chaîne » à respecter. Aucun territoire ne se défend sans efforts. Même les députés régionaux doivent faire tout leur possible pour les protéger. J’ai fait, jusqu’ici, d’autres activités hors du cadre de mes fonctions. Par exemple, les aides dans les régions sinistrées y figurent aussi.

Si la souveraineté est à la mort, il faut réagir pour la défendre. C’est normal. Également, nous avions pour but de nous recueillir sur la tombe de nos ancêtres, sur ces îles. Le fait que des hommes publics aient agis de la sorte nous permettra de démontrer, au monde entier, notre intention vis-à-vis de Senkaku. Cela est un des résultats les plus marquants de cette expédition.

Je voudrais aussi demander au gouvernement japonais s’il est capable de défendre Okinawa, territoire bien plus vaste, alors qu’il n’est pas apte à protéger Senkaku, qui lui est plus petit. Je crois, malheureusement, que c’est non. Il est impossible de protéger Okinawa, ou encore Arakawa-ku, pour un gouvernement qui néglige un seul territoire. Je prends une région ou un pays comme un ensemble.

Qu’est-ce que vous avez ressenti au moment de cette expédition ?

Si vous vous promenez sur ces îles, il reste beaucoup de vestiges d’anciennes habitations. J’ai également vu que la nature insulaire est en train de se casser et que beaucoup d’ordures s’accumulent au bord de la mer. J’ai ressenti de la colère envers notre négligence vis-à-vis de ce territoire et j’ai décidé de réagir pour pousser le gouvernement à devenir plus déterminé à l’égard de ce qu’on a à protéger et à défendre.

Quelle était la réaction de votre entourage concernant cette expédition ?

Plus de 90% de personnes de mon entourage m’ont félicité ou encouragé par e-mail ou par fax. Certains s’inquiétaient du fait que je pouvais être arrêté. D’autres m’ont critiqué en craignant la réaction de la Chine. Mais, je voudrais dire à ces 10% de personnes que la souveraineté, le territoire ou la vrai Histoire sont placés beaucoup plus haut que les autres valeurs comme relations économiques ou amicales avec les autres pays. Il faut toujours défendre les valeurs supérieures en premier lieu.

Avec qui vous êtes allé sur les îles de Senkaku ?

Il y a une organisation qui s’appelle « GANBARE NIPPON ! Le Comité des actions populaires » : il s’agit d’une organisation qui a pour but d’engager le peuple dans les actions pour la défense de son pays. Elle recrutait des participants pour un voyage aux îles de Senkaku, et j’ai décidé d’y prendre part. Ce voyage a été organisé sous le prétexte de « la formation des pêcheurs », car l’Agence de la sécurité maritime contrôlait sévèrement autour des îles. Parmi les gens qui ont effectivement débarqué sur les îles, il y avait M. Satoru MIZUSHIMA, le chef représentant de « la Chaîne SAKURA » et 10 députés régionaux en tout.

Que pensez-vous de la réaction de la Chine concernant la polémique des îles de Senkaku ?

Les réactions anti-japonais en Chine étaient totalement prévisibles. C’est le Parti Communiste qui a monté le complot. Comme en Chine il n’existe pas de justice en forme de loi, il arrive naturellement qu’une émeute absurde se produise afin de menacer le Japon. Alors, je voudrais dire aux entreprises qui ont leurs succursales en Chine qu’il fallait prévoir tout ceci. Si elles demandent malgré tout de donner la priorité à l’économie plutôt qu’au territoire, ce n’est pas du tout raisonnable.

Voici la vidéo de la conférence de presse post-Senkaku (cette vidéo est en japonais et anglais) :

 

Monsieur Eiji Kosaka, pour ceux qui sont intéressés, vous propose de le retrouver sur les site web suivants :

Son compte Facebook :

https://www.facebook.com/kosakaeiji

Son compte Twitter :

https://twitter.com/kosakaeiji

Son blog :

https://kosakaeiji.seesaa.net/

Voici donc pour cette interview riche en informations sur le député Eiji Kosaka. J’espère que vous aurez, ainsi, pu découvrir ce personnage. Je tiens, tout particulièrement, à le remercier pour le temps qu’il m’a accordé et son extrême gentillesse à chacune de nos rencontres. Que l’on partage ou pas ses idées politiques et ses points de vue, le personnage est entier et très respectueux.  Maintenant, c’est à votre tour de vous exprimer, qu’avez-vous pensé de cette interview ?

8 Comments »

  1. Hiroshi 22 novembre 2012 at 13 h 55 min - Reply

    Yeah prems ^^. J’suis étonné d’ailleurs depuis le temps que l’article est en ligne.

    Bref, je réagis sur ton article car il est un peu lié au dernier que j’ai fait. A vrai dire lorsque le tiens est paru j’ai eu un peu la flemme de tout lire et j’ai remis ça à plus tard. J’ai tout lu et c’est intéressant. On voit clairement que mr Kosaka est Nationaliste. Pas Ultra je pense mais pas loin. Je ne veux pas rentrer dans un débat politique (c’est pas la place) et d’ailleurs je te félicite car on ne sent aucune prise de position dans ton interview, bravo.

    C’est là que se fait le lien entre ton post et le mien.

    J’ai rédigé mon dernier article sur le reportage d’arté consacré à Ishiwara et j’ai été contacté par les journalistes de la chaine afin d’approfondir mon sujet etc… Lorsque j’ai été voir d’autres sujets qu’ils m’ont proposé, j’ai découvert des interview des Nationalistes et des Ultras aussi…

    Comme quoi il n’y a pas de hasard…

    • tunimaal 24 novembre 2012 at 1 h 16 min - Reply

      Et oui tu es le prem’s haha félicitations.

      Oui, Mr Kosaka est nationaliste, c’est évident dans ces propos, et il ne s’en cache pas. Il suffit de voir ses photos lors de son expédition sur les îles de Senkaku. Après, il est tout de même ouverts aux étrangers et très respectueux. J’avoue que j’avais été beaucoup surpris par sa gentillesse et sa disponibilité. Je ne m’attendais pas à ce qu’un nationaliste japonais soit enclin à discuter avec des étrangers de manière amicale. Une bonne surprise au final.

      J’ai consulté ton article, et cela m’a donné d’en savoir plus sur ce personnage. Merci 😉

  2. benboré 24 novembre 2012 at 0 h 56 min - Reply

    Super intéressant! Grand bravo again! Ça vaut bien + de 3000 Fans sur Facebook ça! 🙂
    Personnellement j’aime bien la politique 😉 Alors découvrir un peu celle du Japon est très enrichissant.
    L’interview est très clair, j’ai beaucoup aimé le passage sur les « 4 fils de chaîne »
    Merci Aala!

    • tunimaal 24 novembre 2012 at 1 h 07 min - Reply

      Merci beaucoup à toi. Cette interview fût longue à mettre en place, entre toutes les traductions, alors j’espère qu’elle pourra montrer un aspect de la vie politique au Japon, pour certains.

  3. Vincent 3 décembre 2012 at 13 h 33 min - Reply

    Je ne connais pas du tout ce continent mais j’aime beaucoup le découvrir… je découvre donc ton blog avec cet article qui me donne envie d’aller plus loin…

    Félicitation pour ces interviews très complètes et qui a dû te demander beaucoup de travail, tu ne prends pas position et j’ai apprécié lire cette interview et découvrir cet homme politique, Eiji Kosaka.

    Amicalement,

    • tunimaal 4 décembre 2012 at 9 h 34 min - Reply

      Merci beaucoup pour les compliments 😉

      Il ne faut pas hésiter à venir 😀

  4. Larbin 20 février 2013 at 20 h 30 min - Reply

    J’imagine ce que Monsieur Kosaka ressentirait s’il venait prendre le RER (ou le TER dans pas mal d’endroits) ici ! Personnellement, je serais curieux de voir en cas de retard d’un train au Japon si les passagers sont laissés sans aucune information sur l’incident, l’estimation du temps que sa résolution va prendre, etc. Cela doit en dire long sur le respect, en effet.

    • tunimaal 10 mars 2013 at 4 h 31 min - Reply

      C’est clair qu’il serait perdu. Ici, au Japon, à chaque fois qu’un train est en retard on sait pourquoi et combien de temps cela va prendre.

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