Les 21 choses qui agacent les étrangers au Japon

Aala 18 février 2014 68
Les 21 choses qui agacent les étrangers au Japon

Voici une liste des 21 choses qui ont tendances à agacer les étrangers en voyage au Japon ou qui vivent sur place. Ce sont souvent des petites choses du quotidien, qui peuvent en pousser à bout certains. Découvertes.

La culture japonaise est bien différente de toutes les autres cultures dans le monde et c’est pour cela qu’elle attire beaucoup les étrangers, souvent curieux, aussi bien pour y voyager qu’y vivre. Lorsque l’on voyage au Japon, on a tendance à voir les bons aspects de la vie, ce qui est normal dans tout voyage, peu importe où dans le monde. Mais lorsque l’on vit au Japon, et bien on commence à voir aussi les aspects négatifs.

Très souvent, dans les discussions avec les étrangers, ou sur le net ou autre, reviennent des points, des éléments, d’agacements par rapport à certains aspects au Japon. Pour certains de ces points, ce sont des éléments de la culture locale et il faut s’y adapter, mais pour d’autres, ce sont plus des éléments auxquels nous ne sommes pas habitués. Allez, voici ces 21 choses qui agacent les étrangers au Japon :

1. Reniflement : certainement l’une des choses qui agace le plus les étrangers, même ceux qui ne font que voyager au Japon. Au Japon, dans la culture locale, il est très mal perçu de se moucher le nez en public. A la place, il est tout à fait normal de renifler en public. Pour les japonais cela est une chose naturelle, alors que les étrangers sont agacés par ça.

2. Slurper ses nouilles : lorsque les japonais mangent des nouilles, des pâtes ou autres aliments à la même forme, ils le font très bruyamment, en faisant un grand slurp tout en aspirant les pâtes.  Le but étant de « refroidir » l’aliment, qui doit absolument être mangé chaud, en lui faisant prendre l’air ambiant. Les étrangers sont souvent déconcertés par ce concert de slurp dans les restaurants.

3. Pas de poubelles : marcher dans les rues des villes et vouloir jeter quelque chose peut vite s’avérer être un vrai dilemme car les poubelles publiques n’existent pas. Alors quand on est habitué à trouver des poubelles un peu de partout, dans les rues de son pays, on est vite déconcerté.

4. La galère pour retirer de l’argent : dès que vous voulez retirer de l’argent, surtout avec votre carte bancaire étrangère, cela peut devenir un véritable enfer. Déjà, tous les distributeurs ne prennent pas les cartes étrangères (en général 7/11 et la poste les prennent), mais en plus de cela, lorsque le distributeur les prend, il a des horaires d’ouvertures (notamment pour les bureaux de postes). Dès que la nuit est arrivée ou que c’est un jour férié, vous devrez aller retirer ailleurs votre argent.

5. Tout se paye en cash : il est très rare de trouver des endroits pour pouvoir payer en carte bancaire car la majorité des transactions se font en espèces. Alors quand vous vivez au Japon, vous pouvez vous adapter. Mais lorsque vous voyagez sur place, sur une courte durée, cela vous force à avoir une grande quantité d’espèce sur vous.

6. La rigidité des règles : avec les japonais, les règles c’est les règles et on les respecte, même si elles peuvent, ponctuellement, s’avérer absurdes. Alors dès qu’il s’agit d’avoir à faire avec l’administration tout devient vite beaucoup plus difficile. Le point positif dans tout cela est que les choses sont faites en temps et en heure.

7. Fumer dans les lieux publics : pour beaucoup c’est une horreur. Pas un seul restaurant ne dispose pas d’un espace fumeur. Il est possible de fumer dans presque tous les endroits publics au Japon. Mais le pire c’est que très souvent les espaces fumeurs et non fumeurs ne sont pas réellement séparés. Il est courant de voir des gros fumeurs enfumer les enfants à proximité dans un Mc Donald, par exemple.

8. Ton japonais est très bon : la phrase hypocrite type sortie à tous bouts de champ dès lors que vous dites 2 mots en japonais  « Jozu desu ne ». Elle n’est pas dite dans le but de mettre en avant une réelle compétence en japonais mais plus de courtoisie hypocrite. L’avantage c’est que dès que vous parlez bien japonais on arrête de vous la dire.

9. La variété du vocabulaire : Kawaii, oishi, sugoi, umai, … voila les mots que vous entendrez le plus souvent, et à toutes les sauces s’il vous plaît. N’allumez pas votre télé parce que vous serez servis à longeur d’émissions. Tout ce que les japonais mangent est « oishi » ou « umai ». Tout ce que les japonais voient est « kawaii ». Dès que vous parlez un peu japonais ou faites quelque chose d’un peu différent vous avez le droit à un bon gros « sugoi ».

10. Les voix aigue des filles : les filles, notamment dans les commerces, parlent très souvent avec des voix aigue et qui ne sont pas leur véritables voix. Elles sont entraînées à faire cela, et très souvent cela agace les étrangers.

11. L’isolation des constructions : disons le clairement, les constructions japonaises sont faites pour ne pas durer (essentiellement à cause des tremblements de terre répétitifs). Mais la qualité des murs et de leur isolation laisse vraiment à désire. En hiver, vous aurez très souvent froid à l’intérieur et devrez utiliser le chauffage à plein régime pour compenser.

12. Pas de wifi gratuit : on est au Japon, pays le plus développé au monde en matière de nouvelles technologies. Mais en ce qui concerne le Wifi gratuit dans les cafés, restaurants, parc, lieux publics, … vous repasserez parce que ce n’est pas encore ça, loin de là.

13. L’uniformisation du service : au Japon, les gens n’aiment pas les surprises. Alors quand il s’agit de servir les clients, tout devient vite très uniformisé. On entend toujours exactement les même phrases dans les magasins, et ce quel que soit l’enseigne. Il n’y a aucune personnalisation possible de l’accueil d’un client. Et accrochez-vous parce que quand vous rentrez dans un magasin, vous aurez le droit à un nombre incalculable de « irasshaimase » (bienvenue) criés sans réelle volonté de bien vous accueillir mais plus à répétition.

14. La sur consommation et le marketing à outrance : notamment à Tokyo, où tout est vendu à toutes les sauces, avec un marketing monstre et parfois même invasif. Tout est fait pour vous pousser à la consommation, que vous le vouliez ou non. Dans les rues très fréquentées il n’est pas possible de marcher sans voir quelqu’un vous tendre prospectus et autres échantillons en tout genre.

15. Le packaging à l’unité et l’emballage multiple : si vous voulez protéger l’environnement, ce n’est pas au Japon que vous pourrez le faire. Très souvent, lorsque vous achetez un produit au Japon, il est vendu à l’unité et on va vous l’emballer dans de multiples autres emballages. Le confort du transport est plus important que la nature. Alors quand vous achetez votre pain, on vous le mettra dans un emballage papier, on vous donnera une serviette en papier, mettra le tout dans un grand sac en plastique et vous donnera un sac de rechange au cas où.

16. Un étranger est un américain : c’est un fait avéré, pour beaucoup de japonais, un étranger est et restera un américain. Il n’existe pas d’autres nationalités possibles. Alors dès qu’ils vous voient, ils vous parlent en anglais, et parfois même vous demande d’où vous venez aux Etats-Unis.

17. Discrimination : parfois, si vous voulez vous rendre dans certains endroits un peu moins touristiques mais que vous ne parlez pas japonais, on vous fera comprendre que ce n’est pas possible. C’est souvent le cas dans certains types de bars.

18.Le Gaijin Complexe : les petits regards en coin dans les transports en commun, personne qui ne s’assoit à côté de vous dans le train, ou les autres facteurs dont je parle dans mon article sur le Gaijin Complexe au Japon, sont monnaies courantes et peuvent parfois être déroutant.

19. Être utilisé comme 1 dictionnaire : l’avantage pour les japonais apprenant une langue étrangère et qui rencontrent un étranger, très souvent, est qu’ils pourront gratuitement pratiquer leurs langues étrangères. Vous venez vite un dictionnaire humain à disposition le temps d’obtenir un diplôme, et après on vous oublie. J’en parlais déjà dans mon article sur les portraits types des comportements des japonais envers les étrangers.

20. Toujours les mêmes questions : « sais-tu utiliser des baguettes ? », « aimes-tu les sushi ? », « pourquoi es-tu venus au Japon ? », « sais-tu parler japonais ? », « est-ce que tu aimes le Japon ? », … Ne cherchez pas, ces questions vous y aurez le droit, et n’importe quel japonais sera en mesure de vous les sortir comme si il les avait apprises par cœur.

21. Le système des adresses : si vous cherchez votre chemin, n’utilisez pas les adresses, du moins à proprement parler. Les japonais eux-mêmes s’y perdent avec ça, notamment dans les grandes villes. Très souvent, les noms de rues ne sont même pas indiqués et les numéros ne se suivent pas. Il faut chercher l’adresse par le nom du bâtiment. Cela devrait, en théorie, changer pour les JO de Tokyo 2020.

Voici donc les 21 choses qui agacent les étrangers en voyage ou vivant au Japon, du moins les principales que j’ai pu relever après 3 ans ici. Et vous, vous en voyez d’autres ? Est-ce que celles qui sont citées ici vous perturbent ou pas ? Pourquoi ?

68 Comments »

  1. Chris 18 février 2014 at 16 h 34 min - Reply

    Bon je ne vais y être que pour trois semaines, mais il va falloir que je prenne sur moi pour accepter les règles lorsqu’elles sont stupides…

    Sinon, pour beaucoup des points cités, ça concerne surtout Tokyo et autres grandes villes non ? Je suppose et j’espère qu’on échappe à pas mal de ces choses en sortant des sentiers battus.

    • David 19 février 2014 at 1 h 19 min - Reply

      Chris,
      La plupart des trucs concernent tout le pays, sauf peut-être les comportements des Japonais envers les étrangers, qui sont en fait et surtout les comportements des Tokyoites (et des urbains?).

      Étrangement (?), dans les coins plus ruraux, les Japonais sont beaucoup moins cons avec les étrangers.

      • tunimaal 20 février 2014 at 8 h 16 min - Reply

        Je dirais même dans les coins les moins « touristiques » parce que lorsque j’étais arrivé au pieds du Mont Fuji c’était affolant le nombre de japonais qui insistaient pour me parler en anglais alors que je leur parlait en japonais. Par contre à Okinawa j’ai vu tout autre chose, un Japon vraiment différent de ce côté là.

    • tunimaal 20 février 2014 at 8 h 12 min - Reply

      La majorité des choses sont valables dans l’ensemble du Japon, après en général on peut s’y habituer, même si parfois cela peut en agacer certains, du fait de la différence culturelle.

  2. pasmalin 18 février 2014 at 20 h 14 min - Reply

    le « Slurper ses nouilles » ne m’a jamais agacé 🙂

    • tunimaal 20 février 2014 at 8 h 14 min - Reply

      Personnellement, je n’ai jamais aimé ceux qui mangent en faisant du bruit et en mâchant la bouche grande ouverte. Au début, quand je suis arrivé au Japon, j’ai été surpris par le fait que les japonais « slurpe » leurs nouille, mais je m’y suis habitué.

  3. Youpi 19 février 2014 at 0 h 57 min - Reply

    3.Ahh la galère..pour trouver des poubelles (surtout moi qui vient de Suisse >_ une dizaine de petits sachets qui à l’intérieur, chaque bonbon était enrobé d’un emballage et bonjour après pour trouver la poubelle ^o^!

    • tunimaal 20 février 2014 at 8 h 14 min - Reply

      C’est une chose récurrente oui, c’est pas facile ^_^

  4. amelie 19 février 2014 at 2 h 58 min - Reply

    Très bon article, je vis pour ma part en Corée et 13 des points sur les 21 correspondent aussi à la Corée…. hypocrisie et aucun naturel, le mariage en est un parfait exemple. Pour l’improvisation on repassera.

    • tunimaal 20 février 2014 at 8 h 16 min - Reply

      Merci, et oui je pense qu’il peut y avoir des similitudes avec d’autres pays au final.

  5. pierro 19 février 2014 at 5 h 36 min - Reply

    Ton article relève très bien les agacement quotidien, Je rajouterais le mariage car après un enfant plus aucun sentiments ni contact physique est la norme ici malheureusement, même si les exception existe.

    • pierro 19 février 2014 at 5 h 58 min - Reply

      D’autres me viennent a l esprit, les fréquentes queue d attente, l’attachement des japonais aux marques et l’importance de l argent.

      • tunimaal 20 février 2014 at 8 h 18 min - Reply

        Alors là les queues c’est clair que c’est un véritable sport national ici, à croire qu’ils essayent toujours de battre des records haha

    • tunimaal 20 février 2014 at 8 h 18 min - Reply

      Ah là le mariage c’est encore autre chose, perso je n’ai pas encore l’expérience de de ce côté là donc je ne sais pas vraiment, mais ce n’était pas trop l’élément qui ressortait lorsque j’ai fais mes recherches pour cet article.

  6. pierro 19 février 2014 at 6 h 06 min - Reply

    La maniaquerie sur la propreté, les heures sup obligatoire non payé, devoir allez boire avec le boss après le boulot.

    • tunimaal 20 février 2014 at 8 h 19 min - Reply

      On voit que t’as pas mal d’expérience au final 😉

  7. Eric 19 février 2014 at 7 h 00 min - Reply

    Et inversement ces choses que nous,étrangers, n’arrivont pas à concevoir agace les japonais.
    1-Reniflement
    Les japonais sont agacés par notre bruyant mouchage. D’ailleurs on a tendance à remettre son mouchoir utilisé dans sa poche. Ce qui en terme de germe n’est pas très propre. (on me le reproche souvent ici)

    2-Slurper ses nouilles
    Les plats étant servis souvent très chaud, c’est une bonne manière de ne pas se brûler. Laisser refroidir? Même les grands chefs français se plaignent des nombreux clients qui laisse refroidir leur plat en attendant de prendre la bonne photo qui sera poster sur un reseau social.

    3-Pas de poubelle
    Au Japon on n’est pas censé manger dans la rue en marchant. Puis on peut quand même les jeter dans les poubelles présentes devant tous les kobini (C’est à dire quasiment tout les 500métres en ville)

    4-Retirer de l’argent
    Certaines cartes sont acceptés dans les distributeurs situé dans les konbini (encore) Pour les autres comme moi, en effet c’est pas super…

    5-Tout payer en cash
    Les cartes de type monéo ou genre de carte de fidelité remplace la CB. Dans un pays aussi sûr que le Japon, il n’est pas génant de se balader avec de grosses somme d’argent.

    6-La rigidité des règles
    C’est ce qui fait un pays propre, sûr, sans surprise ni retard, avec un service irréprochable.

    7-Fumer dans les lieux publics
    Leur systéme est moins bien que le notre pour les restaurant. Mais au moins dans les trains, sur le quai, dans la rue, on a pas tout les désagrément lié à la cigarette puisque 99% des fumeurs respectent les règles d’interediction, contrairement à d’autres pays.

    8-Ton japonais est très bon
    Etre encouragé c’est une bonne chose, nous devrions faire de même avec les personnes étudiant le français. Il faut féliciter les gens dans leur demarche pour qu’ils poursuivent leurs efforts.
    FAUX, les japonais ne cesseront jamais de vous dire que vous ètes doués en japonais (Mis à part votre entourage qui se sera tout bonnement habitué)

    9-La variétés du vocabulaire
    En vivant au Japon, vous commencerez à penser que les émissions style Loft story sont des programme culturels! En écoutant la radio également.

    10-Les voix aigues des filles
    Quand on bosse au Japon on doit rentrer dans un moule, celui du salarié d’entreprise, du vendeur etc… chaque fonction à ses règles de conduite. Cette voix et ce ton en font parties. Après plusieurs années cela devient naturel, se fond dans le paysage. Pour les allergiques du marketing, tenter votre chance loin des centres villes.

    11-L’isolation des constructions
    Ça on peut pas y echapper. Des typhons, des tremblements de terre, font construire souple. De plus les appartements japonais de nombreuses maisons sont faites de façon à laisser de l’air passer. Sans cela avec l’humidité, tout moisirai. Les vieilles maisons sont légerement « surelevés » pour permettre cette circulation d’air. Ne pas se contenter du loyer le moins cher est une bonne alternative pour lier confort et confort.

    12-Pas de wifi gratuit
    Pourquoi donner gratuitement? Se prendre un wifi portable à moins de 30euros par mois permet d’avoir internet partout sur soi. Et ça tient moins de places qu’un portable.

    13-L’uniformisation du service
    Le Japon, pays du service irreprochable et oui! Ici on se présente, on dit bonjour et aurevoir. Je ne pense pas que le bonjour du guichetier dans une gare en France est dit avec passion non plus…

    14- La sur consommation et le marketing à outrance
    Sortez des centre ville. Aux USA ou dans de nombreux pays d’Asie on retrouvera le même « probléme »

    15-Le packaging à l’unité et l’emballage multiple
    C’est un problème embarassant en effet. Cependant on peut garder un sac en tissu avec soi pour éviter les sacs plastiques en caisse (il y a moins de 20 ans que les sacs plastiques sont payants en France)
    Le packaging est issu d’une longue tradition au Japon, la tradition du cadeau et donc de l’emballage. Certe on ne comparera pas un simple packet de gateaux à un jolie cadeau mais il y a cette mentalité qui veut que l’exterieur soit propre et protège au mieux l’intérieur. Un bel emballage est un signe de respect envers l’acheteur.

    16-Un étranger est un américain
    Vrai si l’étranger en question débarque en sol conquis sans faire d’effort en japonais. Faux si vous faites les efforts suffisant. En 3 années, ça ne m’est jamais arrivé d’être comparé à un anglophone. Toujours comparé à italien ou allemand et souvent à un français que je suis. Le physique et la façon de s’habiller joue enormément.

    17-Discrimination
    On est étranger, ce pays n’est pas le notre et on doit l’accepter humblement.
    Mais les cas de refus d’entrée à lieux sont souvent lié au malaise des japonais à ne pas pouvoir communiquer en anglais ou dans une autre langue étrangère. Ils connaissent leut faiblesses et ne se risqueront pas à la dévoiler au grand jour.
    D’autres fois cette discrimination sera du pur hasard, si le commerçant a eu une mauvaise avenure avec un étranger nottament. Tout dépend encore du physique du gaijin et de sa façon de se présenter.Sachez que par contre la plupart des commerçant seront fiers et heureux de vous accueillir pour discuter.

    18.Le Gaijin Complexe
    Et oui des années et des années refermé sur lui même, le Japon ne s’habituera pas de sitôt à ces visages au long nez, aux yeux bleu ou à la peau foncé.En effet ça peut etre destabilisant et enervant… Mais c’est aussi pour ça qu’on vient au Japon, pour être avec des japonais! Imaginez le choc d’un nippon qui débarque à Paris et qui se rend compte que le français d’aujourd’hui est plus coloré que dans ses guides touristiques!

    19- Être utilisé comme 1 dictionnaire
    Profitez-en! Soyez un bon prof et gagnez de l’argent! Sinon, changer de monde et évitez de fréquentez le monde étudiant. Vous verrez il y a des discussions plus interessantes avec les adultes 😉

    20- Toujours les mêmes questions
    Et vous quelles questions posez vous lors d’une nouvelle rencontre?Qu’y a t il de plus normales que ces questions pour se présenter? Et au moins ils sont sûrs que l’on comprenne ce japonais de base. C’est juste qu’au Japon, nous devons rencontrer de nouvelle têtes plus souvent que chez nous et forcément, ça sent le déjà vu.

    21- Le système des adresses
    En effet comparé à la simplicité de nos rues c’est l’enfer ici…Heureusement les japonais eux savent lire une carte… Moi, pas vraiment…

    En bref, chacun vit son Japon à son rythme et à sa maniére.

    • Eric 19 février 2014 at 7 h 07 min - Reply

      Pour les autres critiques, il faut prendre en compte l’histoire de ce pays et son developpement économique, culturel, linguistiques etc…
      Il faut se souvenir de ce qui nous a poussé à partir de chez nous pour venir ici.
      Et pour ceux qui ne supporte plus d’y vivre, il reste notre si belle mère patrie pour « s’épanouir »

      • pierro 19 février 2014 at 8 h 46 min - Reply

        Connaitre les raisons ne veux pas dire les approuvées.
        Personnellement je suis très content du post d’Aala, ça fait plaisir de ne pas ce sentir seul parfois, ça a un coté thérapeutique.

        • tunimaal 20 février 2014 at 9 h 09 min - Reply

          Assez d’accord sur le principe de « connaître les raisons ne veut pas dire les approuver ». Après, personnellement, dans cette liste tout ne me dérange pas et je m’y fais plutôt bien ^_^

      • tunimaal 20 février 2014 at 9 h 08 min - Reply

        Prendre en compte l’Histoire d’un pays est toujours une chose importante en soit, mais prendre en compte les différences culturelles aussi 😉 et ce dans les 2 sens.

    • tunimaal 20 février 2014 at 9 h 07 min - Reply

      Salut Eric et merci pour ton commentaire très détaillé. Quand je l’ai vu, avant de le lire, je me suis dis « coool » quelqu’un qui partage son vécu de manière très détaillé et qui argumente, mais quand j’ai finis de le lire, l’impression qui m’est resté est celle de quelqu’un qui veut juste « nier » pour « nier » et j’avoue que c’est un peu dommage, et j’espère me trompe 😀 . On a le droit de pas être d’accord (attention cet article ne met pas en avant ce que je pense mais bien un ressentit général). Alors je vais prendre le temps de répondre (et c’est le minimum que je puisse faire) point par point:

      1: tu parles de germes, mais dis moi, dans les toilette publics japonais il n’y a ni savon ni eau chaude non? Pas mieux ça pour les germes si je ne me trompe pas? Non parce qu’entre les germes du nez et celles d’en bas je fais vite mon choix.

      2: tout à fait d’accord avec toi sur ce point. Personnellement au début, j’étais surpris et vu que je n’aime pas ceux qui mange bruyamment cela me perturbait, mais je me suis bien habitué et je fais de même.

      3: on est pas censé manger en marchant, mais les déchets ne proviennent pas que de la nourriture, cela peut-être une bouteille vide ou un papier ou autre, il ne faut réduire les choses. En ville il y a certes des combinis un peu de partout, mais dès que tu commences à sortir c’est l’enfer pour jeter quelque chose. Je sais de quoi je parle car je l’ai expérimenté de très nombreuses fois durant mes marches entre 2 villes.

      4: pour les cartes je n’ai personnellement aucun souci car j’ai une vissa et qu’elle est acceptée dans les 7/11, mais les frais sont quand même « sympa » hein. Mais ceux qui ont des mastercard commencent à avoir un peu de souci.

      5: tout à fait d’accord sur le fait qu’au Japon il est facile de se déplacer avec du cash. Mais le problème qui peut se poser est quand tu voyages sur place, que tu as des plafonds de retrait à la semaine et que tes dépenses vont être limitées à cause de ça parce que tu ne peux pas payer avec ta carte. Pour les touristes ce n’est pas, mais alors pas top du tout et j’espère que cela va changer avec les JO de 2020 parce que sinon le Japon va y perdre beaucoup d’argent.

      6: la rigidité des règles c’est ce qui a fait que quand il a neigé sur Tokyo il y a peu tous les trains étaient bloqués et les gens ont galérés. j’ai dû marcher plus d’une heure sous la neige parce qu’il y avait plus de 2 heures d’attente pour un bus. Je ne t’explique même pas les gens qui ont dû payer plus de 50,000 Yen pour aller à Narita prendre leur avion. La rigidité des règles c’est bien pour assurer un service uniforme, mais dès que quelque chose d’imprévu arrive c’est la catastrophe ingérable, et on l’a vu avec la neige et ce sur plusieurs jours. Et c’est bien la rigidité des règles qui a fait cela, les responsables ne savaient pas quoi faire, cela n’était pas prévu par leurs règles.

      7: Pour les restaurants, parfois, c’est juste une horreur sérieusement. Sinon dans l’ensemble je suis d’accord avec toi. Par contre, les zones fumeurs en extérieurs sont horrible quand tu passes à côté. Par exemple, à la station de Shibuya, près de la statue de Hachiko il y a une zone fumeur. Quand tu passes à côté tu es de suite enfumer, et je ne te dis même pas le nombre d’enfants qui passe par là-bas.

      8: il faut être réaliste, ce ne sont pas des encouragements. J’ai vu plusieurs situations comme ça, où les ai expérimenté, juste en disant « o hayo gozaimase » on me répond de suite « jozu desu ne ». C’est limite du foutage de gueule poli par moment. On ne peut pas dire à quelqu’un qu’il est bon dans une langue après 2 mots. C’est une forme poli au Japon mais elle n’a pas le sens du premier degré. Et non, ce n’est pas « FAUX » puisque de très nombreuses personnes ont rapporté le fait que les japonais arrêtaient de leur dire « jozu desu ne » dès qu’ils maitrisaient bien la langue. Cela ne veut pas dire que tous les japonais font ça, mais que c’est une tendance générale, donc ce n’est pas FAUX.

      9: Tout à fait d’accord.

      10: D’accord aussi qu’il faut se fondre dans le moule, mais tu avoueras que pour une personne qui est juste en voyage ici cela peu surprendre non? Parce que dans cet article je ne parle pas uniquement de ceux qui vivent ici mais bien aussi de ceux qui voyagent ici.

      11: Oui on ne peut malheureusement pas y échapper.

      12: Alors là j’ai envie de sourire quand je lis ta réponse. Quand on vend un service, donner une prestation gratuite permet d’attirer de nouveaux clients. C’est une des bases du commerce. Les cafés donnant du Wifi gratuit attirent sans cesse de nouveaux clients et voient leur CA augmenter en conséquence. Donc au final ce n’est pas gratuit puisque c’est compenser. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, les frais téléphoniques au Japon sont extrêmement cher et quasiment les mêmes quelque soit l’opérateur, cela cachant très vraisemblablement une entente entre les opérateurs pour s’en mettre plein les poches. Et c’est certainement pour cela qu’il y a peu de wifi gratuit au Japon (quoi que ça commence à changer) parce que les opérateurs veulent le vendre pour gagner plus. Mais quand tu es habitué à l’Europe ou l’Amérique du Nord, où il y a du wifi « gratuit » un peu de partout, et bien cela surprend de ne pas en avoir dans un pays développé comme le Japon.

      13: ici le bonjour et l’au revoir du serveur est équivalent à celui d’un robot. Il s’agit d’une phrase apprise par coeur et pratiqué pendant 15 minutes, tous les jours, avant la prise de poste, et qui est EXACTEMENT identique et ce quelque soit l’endroit, l’enseigne et l’employé. Il n’y à aucune personnalisation, ce qui à mes yeux est bien plus grave que de ne pas dire bonjour. En effet, une phrase déblatéré par coeur perd de son sens, surtout lorsque c’est la même de partout, tout le temps. J’ai été directeur de supermarché en France et mes employés disaient bonjour mais de manière personnalisée, et ça je trouve que c’est bien mieux. Et pour te démontrer à quel point c’est trop uniformisé au Japon, je t’invite à rentrer dans un magasin, de passer dans un rayon où il y a un vendeur. Il va automatiquement te dire « irasshaimase ». Fait le tour et revient dans ce rayon avec le même employé et il va te dire encore une fois « arasshaimase ». Tu peux le faire autant de fois que tu veux ce sera la même. Testé et approuvé à Donkihote, Yodobashi Camera et d’autres endroits.

      14: J’ai vécu au Canada et passé plus de 3 mois aux USA et je te confirme sans AUCUN problème que le Japon est le pays de la surconsommation à outrance et qu’aucun pays n’est son égal, et de très loin. Ici il faut consommer de tout, tout le temps. Une preuve, on fait pas de grandes courses alimentaires, on fait des petites courses tous les jours.

      15: d’accord avec toi sur l’aspect tradition de l’emballage et respect de l’acheteur. Mais cela est valable pour certains type de produits pas pour les produits du quotidien. Quand tu vas dans un combini acheter un petit produit tu peux facilement te retrouver avec une quantité monstre d’emballage. Tu conseilles d’avoir un sac en tissu. Mais cela c’est possible pour une personne résidant ici. Mais pour les voyageurs ce ne sera pas le cas 😉

      16: Un peu faux ce que tu dis ici. L’été dernier j’ai fais Tokyo – Mont Fuji à pieds. Je faisais mon truc tranquillement dans mon coin et j’avais un petit panneau derrière mon sac qui disait en japonais ce que je faisais. Arrivé au pieds du Mont Fuji, je m’arrête dans un 7/11 pour acheter à boire. Une japonaise vient me parler en anglais (comme si tous les étrangers parlaient automatiquement anglais) et moi je lui répondait en japonais. Hé bien on a parlé comme ça pendant 5 minutes, elle en anglais et moi en japonais. Et à la fin, elle me dit un bon gros « tu es américain? ». Plus tard, quand j’ai commencé à monter le Mont Fuji depuis la base, je tombe sur un japonais perdu qui vient me demander son chemin, dans un anglais des plus pourris. je lui réponds en japonais et lui persiste à me parler en anglais et il pensait aussi que j’étais américain. Ce genre d’histoires sont très très fréquentes, et elles n’arrivent pas qu’à ceux qui viennent ici en terrain conquis, loin de là. En effet, pour BEAUCOUP de japonais, les étrangers au Japon sont des américain et cela est dû à l’Histoire, car ce sont les américains qui sont arrivés ici en masse après la seconde guerre mondiale. D’ailleurs, les japonais, en général, n’ont que très très peu de culture générale sur les autres pays. Quand dans restaurant, dans 1 même phrase d’un japonais j’entends que la Tunisie c’est au Népal et que si tu fume la shisha tu es musulman j’ai envie de partir en courant. N’importe qui peut faire le teste très simple en posant des questions géographiques simple à des japonais et ils verront.

      17: tu veux dire ici qu’il n’y a aucune véritable discrimination au Japon???? Je suis tout à fait d’accord avec toi concernant les malentendus et le malaise de la communication qui peut exister pour les japonais. Mais il existe bel et bien aussi de la discrimination au Japon, il ne faut pas se leurrer ou chercher des excuses pour en chercher. Tous les ans, un sondage est effectué, et récemment, 46% des japonais ne voulaient PAS DU TOUT, sous aucun prétexte, d’étrangers au Japon.

      18: Tout à fait d’accord sur les raisons à cela, dû à la fermeture du Japon durant la période Edo. Et encore plus d’accord avec toi pour le japonais qui va à Paris, par contre là c’est eux qui provoquent ça hein, avec leurs pseudo guide de la France qui mettent en avant la Tour Eiffel, les Champs Elysés, les français comme des romantiques et Amélie Poulain.

      19: cela ne se limite pas au monde étudiants, et il n’est pas toujours possible de gagner de l’argent avec. Très souvent, les japonais faisant cela, t’approche pour pratiquer avant un test (et ce peu importe leur age) et puis disparaitront tout simplement une fois le test passé. C’est un fait avéré.

      21: le problème ici c’est que ce sont TOUJOURS les mêmes questions, jamais des différentes, comme si elles étaient enseignées par coeur ou offerte en package à la naissance. Qu’on demande d’où l’on vient et pourquoi je comprends, mais plus sérieusement, à 1 première rencontre, et au bout de quelques minutes, « tu aimes les sushi? », « tu aimes les manga? », « tu sais utiliser des baguettes? ». On ne va pas se leurrer, si ces questions sont posées c’est parce que les japonais pensent que les étrangers qui viennent au Japon aiment tous les manga et les sushi et réduise le Japon à cela.

      21: c’est même parfois plus que l’enfer haha. Et j’ai vu ce qu’ils proposaient pour les améliorations pour les JO de 2020 et ça ne va pas aller en s’améliorant de ce côté là. En effet, ils vont traduire les noms des rues en anglais. Donc par exemple, Heiwa Dori à Hirsohima sera écrite en japonais (kanji) et juste en-dessous en romaji « Peace Street ». Je dis bonne chance pour demander à 1 japonais sont chemin « sumimasen, peace street wa dochira desu ka? » C’est clair que ce sera plus facile à lire pour les étrangers mais alors ce sera difficile de se faire guider par les japonais parce qu’eux vont connaitre le nom japonais de la rue et les étrangers le nom anglais de cette dernière, une belle connerie.

      Enfin bref, merci pour ton commentaire détaillé et tes opinions 😉 Et comme tu dis « chacun vit son Japon à son rythme et à sa manière. »

  8. sophie 19 février 2014 at 9 h 51 min - Reply

    alala tellement.
    Ce qui m’agace le plus, dans l’ordre :
    – le gaijin complexe
    – la discrimination
    – le packaging

    Et je rajoute :
    Le sexisme et le voyeurisme. Cela m’est souvent arrivé d’avoir un salary man ce mettre juste devant moi, debout, pour regarder mes seins.
    Ou encore, le fait que quand ils te draguent, ils veulent très rapidement t’emmener dans un love hotel. (ils imaginent les étrangères facile :/ )
    Après, pas mal de sexisme ordinaire.

    Ou juste des culture choc, genre « quoi tu vis/voyage avec ton copain sans être marié ! »

    • pierro 19 février 2014 at 10 h 44 min - Reply

      Très intéressant d avoir un point de vue féminin aussi.

      • tunimaal 20 février 2014 at 9 h 13 min - Reply

        Oui c’est clair, ils sont plus rare que ceux des hommes 😀

    • tunimaal 20 février 2014 at 9 h 10 min - Reply

      Bon ça va de mon côté j’ai pas eu à vivre le « voyeurisme » haha. Mais j’ai souvent entendu des filles se plaindre de ce côté un peu « reluqueur’ de certains japonais.

  9. Béné 19 février 2014 at 11 h 19 min - Reply

    Entièrement d’accord avec le commentaire d’Eric pour le point 8.

    Quant au point 16, ce n’est pas non plus vrai partout. On ne m’a jamais parlé en anglais à Fukuoka.

    Ce qui m’agace ?
    – l’arrêt prématuré des bus la nuit;
    – qu’on me demande si je suis venue au Japon parce que j’aime les mangas (questions fréquente chez les jeunes);
    – Le non-respect du code de la route.
    C’est à peu près tout.

    • tunimaal 20 février 2014 at 9 h 17 min - Reply

      Salut Béné,

      pour le point N°8, ma réponse se trouve dans celle que j’ai fait à Eric 😉

      Pour le point 16, je ne suis jamais allé à Fukuoka donc je ne sais pas, mais à Tokyo, Osaka, Nara, Kyoto, Mont Fuji, Sapporo, Yokohama, … personnellement on m’a souvent directement parlé en anglais, même lorsque je répondais en japonais. j’ai déjà parlé plus de 5 minutes avec des japonais qui eux me parlaient en anglais et moi en japonais. Assez cocasse comme situation en soit.

      Pour ce qui t’agace, je suis d’accord avec toi pour les transports en communs qui s’arrêtent tôt le soir, surtout dans les grandes villes, c’est assez hallucinant. Après, je pense que c’est le lobby des taxi, des manga kissa, karaoké et autres hébergements temporaires qui fait ça.

      LOL pour la question sur les manga, je l’ai eu je ne sais combien de fois, je ne compte même plus à force.

      Pour le code de la route, j’ai pas encore d’expérience là-dessus, personnellement.

      • Thrawn 20 février 2014 at 20 h 09 min - Reply

        Petite question :
        Si j’ai bien suivi tu es d’origine Tunisienne.
        Penses-tu que le raccourci « américain » puisse venir du fait que les japonais ont l’habitude depuis longtemps du meltingpot américain, mais qu’ils ont encore – comme tu le disais en parlant d’Amélie Poulain – l’image de la France « blanche » (l’équivalent du WASP américain) ?
        Juste pour alimenter le débat… (je ne suis allé à Tokyo qu’une fois pour le boulot, donc en aucun cas je ne peux faire de généralités, surtout que mes interlocuteurs savaient parfaitement ma nationalité)

        Maintenant j’avoue qu’il est probable que le raccourci reste quand même relativement général (tout au plus comme tu le disais en fonction de l’habit plus ou moins décontracté/classe et du type de comportement).
        M’est avis que le meilleur moyen de couper court à la situation est de sortir quelques phrases de français (la plupart des gens que j’ai pu rencontrer reconnaissent immédiatement quelques expressions types), ça ne résoudra certes pas le fait qu’ils ne te parlent pas en jap, mais du moins y a-t-il une chance qu’ils ne te parlent plus en anglais ? 🙂

        En tout cas merci pour tous tes reportages, c’est un régal !

        • tunimaal 22 février 2014 at 16 h 41 min - Reply

          Salut Thrawn,

          je pense plus que c’est dû au fait que les japonais, pour la majorité, ont l’habitude des américains au Japon, plus que les autres nationalités. En effet, c’est les américains qui sont venus en masse au Japon après la seconde guerre mondiale, alors que le pays s’était à nouveau refermé sur lui-même. Et puis, le coup de prendre les étrangers pour des américains n’arrivent pas qu’à des personnes comme moi (français avec des origines) puisque ça arrive aussi à des français « blanc ». C’est pour ça que je pense que c’est plus un cliché historique qu’autre chose.

          Sinon, en général quand ils me parle en anglais je réponds toujours en japonais. Et puis maintenant je leur dit direct « c’est bon je comprends le japonais », et ça marche en général.

  10. Dylan Shadocx 19 février 2014 at 21 h 01 min - Reply

    Sur les 21, il y a 7 qui me dérange. :/
    Surtout: Pas de poubelles et Un étranger est un américain.

    • tunimaal 20 février 2014 at 9 h 19 min - Reply

      Je vois que le fait qu’il n’y ait pas de poubelles « dérange » pas mal de monde au final.

  11. Kuon 20 février 2014 at 9 h 08 min - Reply

    Bien sûr, le post d’Aala est à prendre « en général » (très bon post, d’ailleurs^^) on a tous des petites anecdotes qui montrent que « oui c’est comme ça », ou « non », ou encore « c’est plus nuancé » ^^

    Sur les filles, et pour rejoindre Sophie, mon amie qui est partie au Japon l’an dernier était super gênée car on la reluquait pas mal… Des mecs se sont même arrêtés pour lui dire qu’elle avait « des gros seins » (bon, au Japon, on a vite des gros nénés @_@)
    Le soir surtout, elle avait toujours le droit à la drague un peu lourde, direction le love hotel…

    Moi, j’ai une question pratique sur le reniflement (sérieux, j’ai un coup de stress là !)
    On fait quoi quand on a le nez qui coule : désolé mais parfois, renifler ne servira à rien ! Surtout si c’est du rhume ultra liquide (sympa la discussion…^^’)

    Non mais ça me tracasse, cette histoire @_@. Je ferai quoi quand j’aurai le nez qui coule ? Mouchoir, pas mouchoir ? (parfois quand y’a du vent, ça m’arrive, voilà, vous savez toute ma vie !)

    Sur le slurp, à la maison, j’ai déjà des slurpeurs de lait donc^^ moi par contre, je ne mange ni ne bois chaud (désolé pour les chefs cuistots^^); je n’arrive pas à manger chaud, ça me donne la nausée (là vous savez vraiment tout sur la vie !)

    J’attends vos retours sur le reniflement 🙂 !

    • tunimaal 20 février 2014 at 9 h 23 min - Reply

      Salut Kuon,

      ah bah je vois que tu as parfaitement compris le sens de cet article qui est bien généraliste et que bien sûr selon les situations, les personnes, les lieux, les moments il est a nuancer.

      Pour ce qui est des reniflements, c’est une pratique normale au Japon, et il est, en général, très mal vu de se moucher le nez en public (même si de manière ponctuelle des japonais peuvent le faire, ce qui est très très minoritaire). Si tu devais le faire, essaye de le faire discrètement dans un endroit où on ne peut pas te voir. Sinon, si on te vois, les japonais ne te diront rien, mais penseront certainement « ah gaijin ». ^_^

  12. Alex 20 février 2014 at 16 h 41 min - Reply

    Pour les poubelles dans la rue il y en a devant tout 7 Eleven ou Family Mart
    Et en général il y a plus de 7 Eleven ou Family Mart dans une grande ou même petite ville du Japon que de poubelles publiques dans une grande ville en Europe 😀

    • tunimaal 20 février 2014 at 16 h 55 min - Reply

      Oui, dans les villes il y en a, mais dès que tu sors un peux, il n’y en a pas tant que cela (et je sais de quoi je parle, vu que j’ai pas mal marché au Japon). 😉

      • Alex 20 février 2014 at 17 h 18 min - Reply

        Bha il y en a aussi près de la plupart des distributeur de boissons 😀
        Je veut dire c’est que ce n’est pas non plus une des choses les plus flippante pour un étranger au Japon. 😀

        • tunimaal 22 février 2014 at 16 h 29 min - Reply

          Oui c’est pas l’une des choses les plus flippantes, mais parfois c’est un peu désagréable de garder une bouteille vide dans sa poche parce qu’il n’y a pas de poubelles à proximité. 😉

  13. Tenshi 23 février 2014 at 11 h 15 min - Reply

    J’aime tjs autant tes articles. Ceci dit, j’aime aussi les commentaires dessous qui permettent d’avoir d’autres points de vue 🙂

    Donc merci à tous de faire partager vos ressentis ^^

    • tunimaal 9 mars 2014 at 7 h 04 min - Reply

      Oui les commentaires c’est toujours intéressant et permet de voir plusieurs points de vues différents.

  14. Lucie 23 février 2014 at 12 h 18 min - Reply

    Du coup ça doit les agacer les japonais quand on se mouche! 🙂 Mais genre même s’ils ont un très gros rhume ils ne se moucheront pas en public?

    Autre question: tu disais qu’on paie beaucoup en cash mais que paradoxalement retirer du liquide ça peut être compliqué à cause des horaires/cartes étrangères pas toujours acceptées: est-ce qu’il y a un moyen de repérer les distributeurs qui acceptent les cartes étrangères? Un signe, un autocollant ou pas vraiment et il faut essayer poru voir?

    • tunimaal 9 mars 2014 at 7 h 08 min - Reply

      NON ils ne se mouchent pas en public (sauf quelques petites exceptions et c’est mal perçu). Mais pour le reniflement par contre c’est autre chose.
      Pour les cartes bancaires, les machines indiquent si elles prennent les cartes étrangères ou non. En général il suffit d’aller à la poste ou dans les Seven Eleven.

  15. wac 23 février 2014 at 12 h 56 min - Reply

    merci pour l’article Aala j’ai vécu tout ca et je le vis encore mais ce qui m’agace et je n’arrive pas a m’habituer c’est la 2 et surtout le fait qu’Ils prennent le grand bol plonge la tète dedans le bruit qui va avec « YADA » comme ils disent

    • tunimaal 9 mars 2014 at 7 h 10 min - Reply

      LOL je te comprends tout à fait sur ça, mais bon, perso j’essaye de m’y faire ^_^

  16. apachai 23 février 2014 at 13 h 50 min - Reply

    yo mina,

    Ba moi j’ai fait un petit mois la ba et j’ai trouvé ça très sympa on ci habitue vite je trouve. Je trouve normal d’avoir des regle assé stricte vu le flux de personne monstrueux. pourtant je bosse a paris mais il nous battent largement j’ai l’impression qu’il ny a pas d’heur creuse chez eux mdrrrr. Les magasin sont toujours plein c’est hallucinant tout ce qui consomme.
    Mon frère a été très agacé par le bonjour a répétition des vendeurs il voulais plus aller dans les magasin tellement ça l’énervé mdrrrr.
    En ce qui concerne les gens qui viennent te parler en anglais oui c’est assé vrai je doit dire (bon on ma pas confondu avec un américain j’ai pas la gueule en mm temps mdrrr). Mais bon tu remarque vite quand c’est par intérêt ou par pure curiosité.
    Moi je leur disaient qu’ils avaient un meilleur anglais que moi et qu’il parler trop vite pour que je les comprennes mdrrr du coup ce qui parler pour améliorer leur anglais coupaient court a la conversation et les curieux faisaient de leurs mieux pour que je les comprennent (mon anglais n’est pas trop mauvais en soit mais faut savoir faire preuve de malis 😉 ).
    En tout cas leurs trains sont largement plus confortable que les nôtres. Et puis en france c’est la merde casiement toute les semaines pas que quand il neige.
    Dans l’ensemble c’était très agréable (a part le mont fuji ou j’y ai presque laissé la vie) Le proverbe dit vrai celui qui le mont une fois et un sage et celui qui le mont 2 fois et un fou. 😉

    • tunimaal 9 mars 2014 at 7 h 13 min - Reply

      Salut Magid, merci pour ton retour d’expérience 😉

  17. kaori 27 février 2014 at 0 h 30 min - Reply

    Le すみませんちょっと!!!ou ようじがある!!!
    Bref ne pas dire non directement et la vrai raison. Ca m’énerve de ne pas savoir s’ils ne peuvent vraiment pas sortir…

    • tunimaal 9 mars 2014 at 7 h 41 min - Reply

      Ah oui, ça aussi c’est assez récurrent, surtout pour les invitations…..

  18. grey 9 mars 2014 at 19 h 26 min - Reply

    tu compte vraiment me foutre la trouille avant que je parte c’est ça?

    • tunimaal 10 mars 2014 at 16 h 23 min - Reply

      Peut-être 😉

      • grey 12 mars 2014 at 19 h 22 min - Reply

        mal élévé! tu n’y parviendra pas.

        • tunimaal 13 mars 2014 at 17 h 34 min - Reply

          Oh, sait-on jamais.

  19. simonc 27 août 2014 at 7 h 26 min - Reply

    Ahah j’ai tape renifler au japon dans google pour voir si je n’etais pas le seul. mon collegue de bureau a Tokyo renifle depuis 6 mois et j’ai plusieurs fois tente de lui offrir une boite de mouchoir.

    Un autre truc qui me derange au japon, ce sont les touristes. Ils parlent fort dans le metros ( surtout les americains d’ailleurs ) sont moins polis et ne font pas tres attention aux gens autour d’eux.

    les trains biensur qui s’arretent trop tot.

    Les bars a p*** aussi un peu partout.

    Les japonaises qui recherchent l’etrangers pour partir du Japon, ou pour l’argent, ou je ne sais pas.

    • tunimaal 1 octobre 2014 at 6 h 08 min - Reply

      Ah, les listes pourraient être longues au final 😉

  20. jean-oscar ouedraogo 7 janvier 2015 at 17 h 21 min - Reply

    Ils vous parlent systématiquement en anglais: c’est aussi dû au fait que les japonais ne conçoivent pas que les étrangers (a fortiori américains) maîtrisent leur langue, je présume.

    • tunimaal 8 janvier 2015 at 18 h 12 min - Reply

      Oui il y a aussi de cela je pense

  21. Messiah 8 avril 2015 at 9 h 15 min - Reply

    Dis donc cet article me filerait presque le cafard! 😉 bien qu’il contienne certaines choses que je soupçonnais.
    Par contre le harcèlement c’est assez violent comme le raconte Sophie. Enfin déjà que je trouve cela déjà insupportable ici (en Suisse!) dès que je me balade seule et que je porte une robe j’ai droit à des commentaires, alors si là-bas c’est pareil voire pire…
    Bon sur ce coup là j’y vais avec un ami et mon copain. D’ailleurs en parlant de cela, est-ce que les marques d’affection sont si mal vues en publiques? Qu’on se comprenne, je ne parle pas de se sauter dessus et de salades de langues, mais un petit bisous ou se donner la main?
    Enfin moi je n’arrive pas à rester éloignée de mon copain si je suis avec lui, même après 6 ans de relation ^_^ c’est nos façons d’être après tout, je veux bien sûr bien faire des efforts pour ne pas leur manquer de respect, mais à un moment j’oublierai forcément des choses.

    • tunimaal 1 juin 2015 at 1 h 43 min - Reply

      Après ce n’est pas non plus l’apanage de tous pour le harcèlement, et en général il n’y a pas trop de souci.
      Pour les marques d’affection, il est déjà rare de voir des japonais en faire entre eux publiquement, et si tu en fais trop au bout d’un moment ça devient trop. On ne te dira rien, mais c’est en général mal perçu. Après, se tenir par la main ça passe en général, il n’y a pas trop de souci de ce côté là.

  22. Mumuffin 29 mai 2015 at 20 h 26 min - Reply

    Le truc qui m’a vraiment agacé au Japon, c’est les nanas dans les magasins et leur irasshaimase toutes les 2 secondes… Je les appelle les pokémon maintenant XD (comme les pokémon répètent leur nom…)

    Après, j’imagine qu’il faut rester plus longtemps, voire y vivre pour réellement voir / se rendre compte des choses agaçantes.

    • tunimaal 1 juin 2015 at 12 h 38 min - Reply

      On s’y habitue à force 😀

  23. Marie 30 mai 2015 at 8 h 35 min - Reply

    Bonjour ! J’ai pu faire un an d’étude à Nagoya l’an dernier et j’ai donc aussi expérimenté tout ce que tu as dit ! Le truc qui m’enervait le plus c’était bien qu’on me parle anglais directement sans essayer le japonais. Dans certaines situations ça peut aider mais quand tu viens dans un pays pour y apprendre la langue, c’est chiant. Le pire c’était à Tokyo et à Kyoto. Alors qu’à Nagoya ou Sapporo c’était assez rare qu’on me parle anglais directement. Il y a eu aussi des situations où on me parlais en japonais en premier et si je ne comprenais pas, on me répétait en anglais, alors que je demandais qu’à le réécouter en japonais ! Au final j’étais stressée de devoir parler au restaurant/combini/etc parce que je savais que si je ne comprenais pas TOUT parfaitement, on me parlerait en anglais, ce que je ne voulais pas. Mais heureusement, dans beaucoup d’autres situations les gens prennent le temps de te répéter en japonais et desfois simplifient leur phrase pour que tu comprennes plus facilement (je pense surtout au « kochira ni ô meshi agarimasu ka » que je comprenais pas au début et que beaucoup transformaient en « koko de tabemasu ka » pour que ça soit plus facile pour moi). Dans ces moments là j’étais super heureuse ahah (il en faut peu). A la fin, dès qu’on me parlait anglais, je disais que je ne comprenais pas cette langue, comme ça obligés de me parler japonais.

    En ce qui concerne l’automatisme de leurs réponses c’est super frustrant !! Quand je suis revenue en France, je me suis rendu compte à quel point échanger quelques mots avec la caissiere, blaguer avec le serveur ou se plaindre avec la vendeuse, ça m’avait TROP manqué !! Ce sont ces petites choses du quotidien auxquelles je ne faisais pas du tout attention avant de partir et qui m’ont tout de suite fait plaisir en rentrant. Maintenant, je n’hésite pas à me taper la discut à la caisse (sans gêner les autres, ça va de soi ^^). Mais j’aimerais dire quand même qu’au Japon, ça m’est déjà arrivé d’avoir des contacts autres que robotisés avec les vendeurs/serveurs/caissiers (peut-être une dizaine de fois en un an) et quand ça m’arrivait j’étais au paradis pour le reste de la semaine ! Par exemple, au moment de la coupe du monde, le vendeur de mon combini habituel, qui ne m’avait jamais adressé un mot, s’est mis à me parler foot et équipe de France, bonne surprise ! Malheureusement il est retourné en mode robot après cette periode…

    En ce qui concerne la drague lourde des hommes, je n’ai rien expérimenté de tout ça. Bien au contraire ! J’allais souvent en boîte de nuit et les seuls qui me dragaient lourdement, c’était les étrangers au Japon. Évidement tu te fais draguer par les japonais aussi mais quand tu leur fais comprendre que c’est mort, ils insistent pas et desfois ils restent même discuter avec toi et te paie un verre sans rien demander en retour. Dans la rue, je ne me suis jamais sentie déshabiller du regard (ou je faisais pas attention) mais j’ai eu souvent le droit aux ‘kirei’ en passant, quand ils pensaient que je comprenais pas ou aux ‘i love you’ ou ‘are you lost ?’ (provenant surtout des salarymen éméchés qui se sentaient pousser des ailes). A part ça, jamais un homme n’a été vulgaire ou grossier avec moi (ou peut-être une ou deux fois mais ça ne m’a pas marqué), et franchement en tant que femme étant habitué à la France, ça fait un énorme bien. Le sentiment de sécurité qui va avec aussi.

    Pour ton point 15, concernant les papiers d’emballage, je ne suis pas vraiment d’accord avec toi. Certes, ils font des caisses et des caisses à ce niveau là, ce qui est très chiant, mais je ne pense pas que question environnement et non respect de la nature ça soit un problème. Parce qu’ils trient et recyclent TOUT ! Tout bout de plastique est recyclé, toute feuille de papier aussi. Et TOUT le monde respecte le tri (au risque de voir sa poubelle camper devant la maison). Et ça explique d’ailleurs le manque de poubelle dans les rues, pour que les gens ne jettent pas leurs déchets n’importe comment. Donc oui il y a beaucoup d’emballage mais je doute que ça soit un problème pour l’environnement au Japon.

    En ce qui concerne les règles strictes, je suis tout à fait d’accord ! C’est bien d’un côté mais de l’autre, qu’est-ce que c’est chiant ! Je me rappelle la fois où je devais remplir mes papiers d’administration et comme je n’écrivais pas les chiffres correctement (j’ai eu le malheur d’ajouter des barres à mes 7 et de faire un 1 qui ne ressemblait pas à une simple barre verticale, ne parlons pas de mes 4…), j’ai dû tout recommencer ! Et même après ça, ils ont trouvé le moyen de dire quelque chose sur la forme de mes lettres, barbouillant mon papier avec mon inkan pour que je corrige. C’est bien d’être strict, mais à ce stade faut pas pousser. Et, comme tu l’as dit dans un commentaire, dès qu’il u à un problème, ya plus personne !! Ils sont tellement conditionnés à respecter les règles et leurs méthodes de travail que les imprévus c’est la galère. J’ai un bon exemple pour illustrer ça qui m’a été raconté par une amie habitant aussi au Japon. Sa famille est venue la voir et au moment de l’enregistrement pour repartir en France, il y avait un problème. Le problème était qu’ils étaient enregistrés sur le vol mais qu’ils n’avaient pas de siège, bref problème assez paradoxal mais qui ne devrait pas prendre 3h à regler. Et bah pas au Japon ! Les employés étaient tellement désarçonnés qu’ils ne savaient pas quoi faire et ont attendu et attendu jusqu’à ce que l’avion décolle, ils voulaient même leur faire payer un nouveau billet. Bref il a fallu appeler la hiérarchie en plus de l’embassade française pour finalement régler le problème et pour pouvoir repartir le lendemain.

    Malgré tout ça, le Japon reste un pays où il est facile de vivre et où je retournerais avec plaisir ! D’ailleurs j’y retourne dans un mois !

    • tunimaal 1 juin 2015 at 12 h 41 min - Reply

      Merci de ton retour d’expérience détaillé 😉

      Pour le point 15) même si ils trient absolument tout, le fabrication et la gestion du recyclage demande une forte consommation d’énergie qui aurait pu être évitée avec moins d’emballages à la source 😉

  24. Nanami 10 juin 2015 at 16 h 56 min - Reply

    Oups, je crois que mon commentaire a été supprimé ^^’ Je disais juste que, étant allergique aux pollens, ne pas me moucher en public risque d’être trèèèès difficile TTwTT Est-ce que tu pourrais me dire comment on dit « Je suis allergique aux pollens » en japonais s’il te plaît Aala ? )

    • tunimaal 16 juin 2015 at 1 h 18 min - Reply

      Non non ton commentaire n’a pas été supprimé 😉
      Pour dire « je suis allergique au pollen » – 私は花粉にアレルギーです – Watashi ha kafun ni arerugii desu

      • Nanami 16 juin 2015 at 9 h 58 min - Reply

        Merci beaucoup ! 😀

        • tunimaal 19 juin 2015 at 2 h 04 min - Reply

          De rien au plaisir 😉

  25. Sana 28 septembre 2015 at 9 h 47 min - Reply

    Oh my god, je me retrouve tellement dans cet article !

    1. Le reniflemeeent, ça me TAPE sur les nerfs. Je sais que c’est dans leurs coutumes, mais quand je suis dans le train à côté d’un type qui renifle toutes les trente secondes, j’ai vraiment envie de lui tendre un paquet de mouchoirs… Et pourtant je me sens hyper gênée dès que je dois moi-même me moucher, mais je déteste renifler, argh, que faire ? Saleté de paradoxe.

    2. Bizarrement, autant les reniflements, ça m’agace, autant les nouilles, ça ne me fait rien (pire, j’ai même commencé à prendre le tic…)

    3. Pas de poubelles : on s’habitue à mettre ses ordures dans ses poches en attendant de les balancer quelque part… Moi ce qui m’énerve avec les poubelles, c’est surtout le TRI et les DATES de sortie ! Impossible de sortir les moeru gomi tel jour parce que sinon les corbeaux vont les bouffer, mais en attendant ça pue dans l’appart, les pura, les kami, les pet bottle, les cartons, les canettes, les encombrants… ARGH ! Et puis, interdit de les sortir pendant la nuit évidemment. Faut les sortir le matin AVANT 8h (vous êtes drôle vous, avant 8h je dors moi). J’ai toujours pas compris comment les japonais n’ont pas encore adopté le principe tout simple de la benne à ordure. Parce que l’excuse des corbeaux, ça va bien une minute…
    Et puis ah, et le camion qui passe en faisant sa musique…

    Tiens d’ailleurs, c’est un point que t’as pas cité : les bruits au Japon.
    Le bruit de la porte du FamiMa qui s’ouvre, le bruit du camion qui annonce qu’il va tourner à gauche « hidari ni magarimasu, go chuui kudasai », le bruit donc du camion-poubelle qui passe à 8h du matin, les camions de pub qui vantent leur mochi en chanson « warabiiii mochiiii oishiiii yoooo » (à 8h du matin aussi évidemment), le bruit (horreur!!) des ambulances qui passent dans la rue à 3h du matin ALORS QU’IL N’Y A PERSONNE SUR LA ROUTE, SACREBLEU, et le pire de tout, quand tu es au Japon en période d’élections et que les camionnettes de « propagande » (y’a pas d’autres terme) passent dans la rue cinquante fois par jour pour te dire de voter pour tel ou tel péquenaud. Mon vieux, laisse-moi te dire que c’est sûrement pas en me forçant la main comme ça que je vais voter pour toi ! (Bon. Certes, je peux pas voter ici, mais quand même!)

    Bref, je continue !

    4. L’argent : vouais, on s’habitue à aller à la poste, mais c’est vrai que c’est relou.

    5. Cash : Je dirais qu’on s’habitue aussi… Mais c’est relou aussi.

    6. La rigidité des règles : argh. J’ai du mal avec ça. Quand une règle me paraît stupide, j’ai du mal à l’appliquer, et au Japon, les règles stupides, on peut pas dire que ça manque… Les japonais sont tellement uptight, parfois, là-dessus, c’est ridicule. (C’est comme ces contrôleurs de train qui font des gestes complètement débiles quand le train part, qui ne servent… A RIEN, c’est juste pour la symbolique, mais ah là là.)

    7 : Fumer, je ne suis pas concernée…

    8 : Jôzu desu ne : c’est vrai, ça fait plaisir au début et ça devient lourd au bout d’un moment… Mais je prends ça contre « irasshaimase » n’importe quand, parce que CA, ça m’agace ! (Surtout à Book-Off, où les mecs le répètent sans cesse…)

    9 : La pauvreté du vocabulaire : Ah ah ça me rappelle une année où j’étais allée voir les feux d’artifice de la Sumida, et les nanas derrière nous n’arrêtaient pas de crier « kireiiiiii » sans arrêt, ce qui …

    10 : rejoint ton point n°10, les voix suraiguës des filles, que je déteste.

    11 : J’ai pas encore testé l’hiver dans mon nouvel appart dans le Hyogo, mais j’ai testé l’été, et avec 37°c dans mon appart, je peux dire qu’effectivement, c’est pas la joie, l’isolation. Je crois que je ne me plaindrai plus jamais d’avoir froid.
    Mais dans mon ancien appart à Nagoya, j’ai pas le souvenir d’avoir eu trop froid pendant l’hiver… (Faut dire, l’hiver c’est plus facile, on peut mettre des pulls et des chaussettes… l’été, quand on est déjà en culotte, on peut rien enlever de plus pour avoir moins chaud…) Mais bref.

    12 : le wifi : Ah, je trouve que ça va encore ! Enfin. A une certaine échelle. A mon arrivée dans mon nouvel appart, j’ai pas eu internet pendant 1 mois (1 moiiiiis!) et j’ai dû squatter les wifi des environs, du coup je me suis rendue compte que certaines gares en donnaient, tout comme la plupart des Family Mart, à condition de s’inscrire.

    13 : L’uniformisation en général, même. C’est un des points qui me gênent au Japon, tout doit être pareil, rentrer dans le moule, tous les lycéens doivent faire leur sotsugyou à 18 ans et pas avant et pas après, et ensuite sortir de l’université quatre ans plus tard et entrer dans une boîte… On dirait des petits robots. Je trouve ça un peu triste.

    14 : Entièrement d’accord sur le marketing à outrance. J’ai déjà horreur de ça en France où on nous fout relativement la paix, mais ici, on se sent agressé par les pubs, les clips, les vendeurs… (Enfin, surtout dans les grandes villes, notons).

    15 : Aaah, le grand paradoxe du Japon, qui te tombe dessus si tu tries mal tes ordures, et qui à côté, t’emballe chaque cookie dans un petit plastique différent. J’ai jamais compris.
    Par ailleurs, ça n’a rien à voir mais je déteste le côté « kawaii » de tous les packagings. Mais ça, c’est par goût personnel j’imagine.

    16 : Un étranger est un américain : OH QUE OUI. Faut dire, les américains se comportent rarement correctement au Japon, donc j’imagine que ça marque les Japonais… Ah, et aussi le fait de s’entendre dire, une fois que tu les détrompes « oooh furansu-jin desukaaaaaaa sugoiiiiii! » Oui bon. Je suis française, c’est cool ouais. (J’avais une amie allemande, on s’extasiait jamais devant elle quand elle disait qu’elle venait d’Allemagne, la pauvre…)

    17 : Discrimation : ça rejoint ton…

    18 : Gaijin Complex. C’est le point de cette liste (avec les ordures) qui me tape le PLUS sur les nerfs. Ça se remarque pas trop à Tokyo, Kyoto et les lieux touristiques, mais alors dans ma petite bourgade de Takarazuka, Hyogo-ken, j’ai l’impression d’être une star qui essaie de sortir incognito à chaque fois. Je déteste ça, les petits regards de coin, dans la rue, dans les trains…
    (Mais bon, vu la rareté des gaijin ici, je reste comme deux ronds de flan quand j’en vois un moi-même, alors je suis pas mieux, au fond…)

    19 : Ah ah, ça me rappelle en avril dernier, j’accompagnais une amie dans son université, quand une japonaise nous saute littéralement dessus en nous disant « Tomodachi ni naritai ! I want be your friend ! I want speak Ingurishu! » et nous « ……… right. »

    20 : Les mêmes questions : ça ça va… je trouve. Ça découle d’une logique curiosité, j’imagine…

    21 : les adresses : j’ai laissé tomber. J’ai renoncé à comprendre. Le fait que les rues n’ont pas de nom (à part les grandes) me sidère à chaque fois. Comment font les postiers pour se repérer ??

    Oh ben finalement j’ai tout commenté tiens.

    Je rajoute d’autres points qui m’énervent, à titre personnel :

    a) le bruit, mais j’en ai déjà parlé plus haut.

    b) le statut des femmes au Japon en général. Heureusement, j’y suis pas confrontée directement, mais l’idée que le but de la vie d’une femme japonaise soit de se marier avant tout me paraît complètement aberrant. Et ensuite qu’elle doive rester à la maison s’occuper de la popote, des enfants, etc… C’est pas le cas de toutes les familles bien sûr, heureusement, mais quand même.

    c) l’intolérance générale des japonais en ce qui concerne tout ce qui n’est pas « dans la norme » pour eux, notamment l’homosexualité… Je traduis des mangas boy’s love, et c’est affolant de voir que dans CHAQUE manga ou presque, quand un personnage fait son coming-out, il dit « je sais que c’est dégoûtant… » ou « tu dois trouver ça dégoûtant… » ou le nombre de misères qu’on leur fait subir après juste parce qu’ils sont gays. J’y suis pas confrontée directement non plus, mais j’imagine que si ça revient partout, c’est que ça doit être un peu le cas dans la vie réelle aussi.

    d) La vision du sexe au Japon, et surtout la vision du viol (ou plutôt, la banalisation du viol). Je comprends pas. Je comprends juste pas. On dirait que la notion de consentement est inconnue chez eux. J’ai lu des articles sur des filles qui se font violer et qui ne comprennent pas que c’est un viol, du genre « moi, ma première fois, c’était avec un sempai dans une voiture, j’avais pas envie, mais il a pas voulu arrêter, alors… » MAIS WHAAAAT ??
    (Je retrouve ça aussi pas mal dans mes mangas d’ailleurs, version homosexuelle. Ça m’horrifie à chaque fois un peu plus.)
    J’espère que c’est la vision détournée que j’en ai et que c’est pas vraiment le cas dans la vie de tous les jours. J’espère, mais j’ai quand même peur.

    (Ouh là, c’est que je me suis lancée sur des sujets sérieux là!)

    Bon, après on bitche, mais y’a aussi des choses très bien au Japon, comme le fait de se faire livrer par Amazon le lendemain, ou le Takkyûbin avec les valises, ou la sûreté, la rapidité des choses (sauf quand ça concerne internet, ah là là), le confort général, les petits inventions qui servent à rien mais qui facilitent la vie (la moumoute qui se colle au siège des toilettes, mais qui est le dieu qui a inventé ça? D’ailleurs les toilettes constituent tout un pan du génie des japonais, avec le siège chauffant trop confortable en hiver, les boutons et tout….. Ce qui m’amène à un autre point qui m’agace : y’a JAMAIS de savon, ni de serviette pour s’essuyer les mains dans les toilettes publiques ! Y’a juste de l’eau. C’est sûr que ça va faire partir les microbes!)

    Bref je m’emballe encore.

    Chouette article, ça fait du bien de voir qu’on est pas tout seul à penser ça ! (Et ça me déculpabilise un peu de bitcher à l’encontre des japonais…)

    Sana.

    • Aala 22 mars 2017 at 6 h 01 min - Reply

      Bonjour et merci de ton retour d’expériences.
      Attention, cet article ne représente en rien ce que je pense du Japon et des Japonais, mais seulement un résumé de certains points qui ressortent de la part de certains étrangers.

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